dimanche 30 novembre 2014

pourqoui la haine

Haine du Juif : Israël commémore l’exode forcé des réfugiés juifs des pays arabes



REFUGIES
Israël commémore dimanche pour la première fois l’exode forcé des Juifs des pays arabes pour rendre justice à ces réfugiés qui ont été contraints de tout abandonner et n’ont jamais été reconnus comme réfugiés par la communauté internationale.
En 2013, la Knesset, le Parlement israélien, a instauré à la date du 30 novembre une journée officielle de commémoration de l’exode forcé des réfugiés juifs des pays arabes.
Au lendemain de l’indépendance du jeune État d’Israël, le 30 novembre 1947, près de 850 000 Juifs des pays arabes et d’Iran ont été expulsés de leurs maisons, tués, spoliés et privés de leurs droits dans l’indifférence générale, alors qu’ils étaient présents depuis des millénaires, bien avant les Musulmans, dans ces contrées. Israël a accueilli et intégré la majeure partie de ces réfugiés.
En 2012, le ministère israélien des Affaires étrangères a lancé une campagne internationale intitulée « Je suis un réfugié » afin de faire connaître l’histoire des 850.000 Juifs forcés selon l’Etat hébreu de quitter les pays arabes et l’Iran depuis la création d’Israël en 1948.
Selon plusieurs organisations juives, au-delà du préjudice moral subi par ces réfugiés juifs, les pays arabes leur sont redevables de plus de 7 milliards de dollars pour la valeur de biens perdus.
En 2007, le réalisateur franco-israélien Michael Grynszpan a projeté au Congrès américain un documentaire intitulé « Les réfugiés oubliés » racontant l’histoire et la destruction de ces communautés juives orientales déracinées.

les tunnels du Hamas


Gaza/Intempéries : l’ONU déclare l’urgence… le Hamas aussi pour ses tunnels



GAZA-INONDATIONS
Durement frappées par des pluies torrentielles, plusieurs milliers de maisons ont été inondées à Gaza. Une situation alarmante qui a contraint jeudi l’agence de l’ONU pour l’aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) à déclarer l’urgence dans le territoire palestinien.
Selon plusieurs médias palestiniens, de nombreux tunnels du Hamas ont été touchés par les inondations. L’organisation terroriste aurait mobilisé plusieurs unités travaillant nuit et jour pour empêcher l’armée israélienne de repérer les emplacements des tunnels grâces aux inondations.
En 2013, les violentes inondations dans la bande de Gaza avaient permis à l’armée israélienne de découvrir le plus long souterrain creusé par le Hamas à des fins terroristes jamais mis à jour.
À la suite de ces violentes intempéries, le Hamas et l’Autorité palestinienne avaient lancé plusieurs grands chantiers de modernisation des conduits d’eau à Gaza et dans les territoires contrôlés par l’Autorité palestinienne.

l'arméé des laches : Hamas

Israël : le nouveau chef d’État-major promet de « frapper vite et fort quand nécessaire »



EIZENKOT
Le ministre israélien de la Défense Moshe Ya’alon a officiellement annoncé samedi la nomination du général Gadi Eizenkot au poste de chef d’État-major d’Israël, en remplacement de Benny Gantz. Il prendra ses fonctions au mois de février 2015.
Né le 19 mai 1960 à Tibériade, le 21ème chef d’État-major de Tsahal occupait le poste de directeur adjoint du commandement, une fonction considérée comme l’une des plus importantes de l’armée pour aspirer à devenir chef d’Etat-major.
Brillant militaire de carrière, il a commandé entre autre la fameuse Brigade Golani et servi comme secrétaire militaire du Premier ministre et ministre de la Défense Ehud Barak.
« Fort en gueule » le nouveau chef d’état-major est connu de sa hiérarchie pour ses prises de positions tranchantes comme notamment son opposition à des frappes préventives contre le programme nucléaire militaire iranien.
Le nouvel homme fort de l’armée israélienne va devoir rapidement faire face à une situation sécuritaire extrêmement préoccupante sur plusieurs fronts ; contre les organisations terroristes palestiniennes à Gaza et en Judée-Samarie, contre le Hezbollah et contre les groupes djihadistes à la frontière avec la Syrie. Gadi Eizenkot a promis de « frapper vite et fort quand nécessaire ».

« On n’est pas couché » : Caron s’attaque encore (et toujours) à Israël



CARON
Le chroniqueur anti-israélien de l’émission « On n’est pas couché », Aymeric Caron, s’est livré samedi soir à une nouvelle attaque anti-israélienne sans aucun rapport avec l’invité interrogé.
Quel rapport entre l’Écologie et la reconnaissance par l’Assemblée mardi d’un État palestinien ? Aucun sauf pour le journaliste obsédé par la question du conflit israélo-palestinien, qui a prié la ministre de l’Écologie, Ségolène Royal à s’exprimer sur le sujet.
« Ne pensez-vous pas que cette reconnaissance ne soit qu’une déclaration de bonne intention qui ne serve à rien ? », a-t-il interrogé la ministre, accusant le gouvernement israélien de poursuivre la « colonisation » et de nuire à « la solution à deux États ».
« Je ne le crois pas. », lui a répondu la ministre ajoutant que la reconnaissance d’un État palestinien passe aussi par le droit à la sécurité d’Israël.
Le chroniqueur anti-israélien a annoncé samedi qu’il n’animera plus « On n’est pas couché » la saison prochaine. « A priori, c’est ma dernière saison », a-t-il déclaré à Canal+, motivant sa décision par de supposées menaces reçues de la part d’activistes pro-israéliens après son clash avec le philosophe Bernard-Henri Lévy au sujet de la guerre à Gaza.

mercredi 26 novembre 2014

non à la connaissance

Cher(e)s Ami(e)s,
Nous espérons que vous vous mobiliserez en masse, avec votre famille et vos amis afin que nous soyons nombreux, vendredi 28 novembre à 13h devant l'Assemblée nationale pour le rassemblement qui se tiendra pendant l'examen du projet de résolution visant à "inviter le gouvernement français à faire de la reconnaissances de l'Etat de Palestine un instrument pour obtenir un règlement définitif du conflit".
Le cimetière juif de l'Ile du Cap Vert, située au large de l'Afrique dans l'océan atlantique, vient d'etre restauré grace…au roi du Maroc.

Plusieurs centaines de personnes ont assisté, la semaine dernière, à la cérémonie de réouverture.

" Le soutien de Mohamed VI à ce projet est totalement représentatif de son attachement à la préservation de tous ses patrimoines, qu'ils soient berbères, arabes ou juif", explique André Azoulay un des conseillers du roi durant la cérémonie en présence d'Abdellah Boutadghart, un diplomate marocain.

Plusieurs centaines de juifs d'origine marocaine se sont établis au Cap Vert au 19è siècle, alors que l'ile était encore colonie portugaise.
La communauté juive a aujourd'hui disparu mais le gouvernement marocain s'est posé comme un intervenant majeur de la préservation de l'histoire de cette communauté.
Le petit carré juif est situé dans une parcelle du cimetière de l'ile, la plus vieille sépulture datant de 1864.

Jusqu'à présent, plus de 100 000 euros ont été investis et le coût final du projet pourrait avoisiner le triple de cette somme, notamment en incluant la restauration d'autres sites juifs de l'ile.
La police de Jerusalem a saisi la semaine dernière deux grands conteneurs de décorations de Noel.

Leur contenu était destiné aux différentes organisations arabes chrétiennes de la ville mais ils contenaient également… des armes.

Les conteneurs ont été expédiés depuis la Chine, où avait été commandée la marchandise.
Les commanditaires, résidents de Beit Hanina, venus au port récupérer les marchandises, ont du s'expliquer avec les agents des douanes israéliennes.

En effet, en fouillant les conteneurs dans les entrepôts où ils étaient stockés, la police a trouvé ou les décorations de noël, 18 000 feux d'artifice – de plus en plus utilisés contre les force de sécurité par les manifestants de Jérusalem est -, plus de 5000 couteaux de commando, une quatité quasi équivalente de lampes de poche dissimulant un Taser (chocs éléctriques) et un millier de sabres de samouraï.

Tous ces produits étaient supposés être distribués dans les quartiers arabes de Jérusalem, ou les émeutes violentes et les attaques mortelles contre les résidents juifs se sont multipliées.
Un sidour, un livre de prières juives, datant du 9è siècle – de l'an 840 précisément – constitue la troisième découverte d'importance concernant le passé à la fois historique et religieux du peuple juif.

La collection Green, l'une des plus importantes collections au monde de textes et d'objets bibliques rares, a annoncé qu'elle avait identifié ce qui est probablement le plus ancien livre de prière juif jamais trouvé à ce jour parmi 40 000 ouvrages.
Les chercheurs qui l'ont daté au Carbone 14 datent l'ouvrage de l'année 840 de l'ère chrétienne.

Le sidour pourrait constituer la première connexion établie en la pratique juive contemporaine et la tradition liturgique rabbinique ancienne.
Le parchemin est complet, dans sa reliure originale, contenant des caractères hébraïques si anciens qu'ils intègrent le système de voyelles babylonien.
C'est cette caractéristique qui a renforcé les chercheurs dans l'idée que le livre était à relier à la fin de la période des Gaonim.

" Cette découverte est la preuve historique d'un pivot de la vie religieuse juive, " a déclaré le Docteur Jerry Pattengale , directeur exécutif le la recherche de la collection Green; "ce livre de prière hébraïque contribue à combler le fossé entre les Manuscrits de la Mer Morte et d'autres découvertes de textes juifs des neuvième et 10e siècles. "

L'annonce de la collection Green intervient après la découverte, par des chercheurs italiens, de ce qui est le plus ancien sefer Torah retrouvé complet, datant du 12è siècle.
Par ailleurs, en septembre dernier, sur le chantier de fouilles du Ophel (une colline située au sud du mont du Temple, occupée notamment par les ruines de la Cité de David), une archéologue israélienne, le docteur Eilat Mazar, découvrait une série de 36 pièces en or et argent, mais surtout un grand médaillon en or, qui dateraient d'environ 6 siècles avant l'ère chrétienne, à 50 mètres du mur sud du Mont du Temple.

Suspendu à une chaîne en or, le médaillon de plus de 10 centimètres – la pièce essentielle de la découverte -est gravé d'un shofar, d'une menorah et la figuration d'un Sefer Torah ; le médaillon pourrait constituer l'ornement d'un ancien rouleau de Torah.
"Il a été enterré dans une petite dépression dans le sol, avec un petit médaillon d'or, deux pendentifs, une bobine d'or et un fermoir en argent - qui sont considérées comme des ornements de la Torah", expliquait-t-elle en présentant sa découverte surprenante, qui concerne la période la plus ancienne de l'histoire de Jérusalem et du Temple.

Compte tenu de la datation des objets, Mazar estime qu'ils auraient pu être abandonnés lors de la courte conquête perse de Jérusalem, en 614 avant l'ère chrétienne.
Quant au sidour, il devrait faire l'objet de recherches dont les résultats seront rendue publics d'ici une à deux années.

À ce jour, l'équipe de chercheurs a pu identifier six sections distinctes dans le livre parmi lesquelles : une centaine de bénédictions liées à la prière du matin (la première forme de ce qui existe dans la liturgie juive d'aujourd'hui), la Heggadah de Pessah, un texte du Cantique des Cantiques relatif à la fête de Soukot, et une section unique intitulée "Le salut à Sion "
Ensemble, ces trois découvertes fournissent une preuve tangible de la continuité de la pratique religieuse juive et la continuité des efforts pour la reconstruction d'une "Jérusalem juive" . 

mardi 25 novembre 2014

histoire

Le 15 septembre 1825, une cérémonie étonnante se déroule à Buffalo, dans l’État de New York, marquant la fondation de l’Ararat, au milieu de la rivière Niagara, destinée à servir de refuge aux Juifs persécutés à travers le monde.

L'homme qui a conçu le projet Ararat – du nom de la montagne où l'arche de Noé s'est posée en attendant que les eaux du déluge se retirent – est Mordechaï Manuel Noah (1785-1851).

Noah est un juif américain né à Philadelphie, qui fut tour à tour shérif de New York, dramaturge, journaliste mais aussi diplomate américain à Tunis (fonction dont il a été relevée par le secrétaire d'État américain, James Monroe, qui décida que la judéité de Noah était un handicap après l’avoir choisi précisément pour ses origines censées lui faciliter la tâche dans ce pays).

Mordechaï Manuel Noah se voyait volontiers comme le sauveur des Juifs en danger dans le monde, vision qui relevait d’une forme de sionisme avant la lettre. D
ès 1818, Noah avait estimé que "les perspectives pour la restauration de la nation juive dans ses anciens droits et sa terre n’ont jamais été plus favorables qu’à l’heure actuelle".
Il voyait les "sept millions de Juifs à travers le monde, détenteurs de plus de richesse, d’activités, d'influence et de talents que n'importe quel autre groupe de personnes équivalent en nombre sur la terre, se relever triomphants, revenir sur leur terre (la Palestine) et retrouver leur rang parmi les Nations de la planète".

La création d’Ararat sur l'île Grand répondait toutefois à des motivations nettement plus… prosaïques, avec en contrepoint à ce projet, la réalisation d’une aubaine immobilière pour lui-même et les investisseurs qu'il espérait attirer.
Le 17 août 1824, il avait écrit à Peter B. Porter, politicien et homme d'affaires de New York (futur secrétaire américain de la Défense) pour lui présenter son projet et lui expliquer avec luxe de détails comment un "petit investissement" de 10.000 dollars pourrait générer d’ "immenses profits":

" La pression et l'anxiété en Europe sont telles que toute l'île, répartie en lots, libres d'impôts pendant cinq ans, à raison de 100 $ chacun" pourrait être vendue sans difficultés, "offrant ainsi un asile heureux et sûr pour notre peuple et nous procurant en même temps - par et avec leur approbation - la réalisation d'une fortune princière".
Dans le même texte, Noah reconnait que certains de ses coreligionnaires américains se moquent de son idée, principalement par crainte que l'arrivée des Juifs d’Europe en Amérique ne jette le discrédit sur les Juifs américains.

Le 15 septembre 1825 - lendemain de Roch Hachana - était censé être le moment de lancement du projet.
Comme il n'y avait pas assez de bateaux disponibles pour acheminer tous ceux qui étaient intéressés à participer à une éventuelle cérémonie sur l’île Grand, Noah loua l’église Saint-Paul à Buffalo - seul lieu de culte de la ville –.
Il s’y rendit, affublé de l'habit supposé d'un "Juge d'Israël" (en fait le costume avec médaillon en or du personnage de Richard III, emprunté à un théâtre voisin), à la tête d’une d'une procession de dignitaires, membres du clergé et francs-maçons.
Dans son discours, Mordechaï Manuel Noah proclama le projet Ararat, "cité Refuge, lieu de repos temporaire entre tribulation et la rédemption", ainsi que le rapporte l'historien Jonathan Sarna dans son ouvrage, Le judaïsme américain.
Ce fut là en tout et pour tout ce que fut le projet Ararat.

Peter Porter ne répondit jamais à la lettre de Mordechaï Noah - pas plus que les Juifs opprimés d’Europe n’affluèrent sur les côtes américaines.

L'idée fut tournée en ridicule aussi bien aux États-Unis qu’en Europe (y compris par le grand rabbin de Paris de l’époque) et, fin 1825, Mordehaï Noah lui-même dissuadait ses propres amis d’investir dans Ararat. La terre prévue pour la colonie fut finalement revendue à un investisseur en bois. Le projet Ararat a bel et bien existé.

Pour preuve, cette pierre angulaire de 135 kg sur laquelle est inscrite en hébreu la prière du Shema Israël, dévoilée lors de la fameuse cérémonie à l’église Saint-Paul, exposée aujourd’hui à la société historique de Buffalo.
Un petit détour sur le chemin des chutes du Niagara peut aussi emmener les curieux sur l’île de Grand pour jeter un coup d’œil sur la "colonie virtuelle" conçue par une équipe universitaire américano-canadienne et intitulée "Ararat : un projet de patrie juive imaginaire".

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Selon un vieil adage, durant les périodes de crises, les plus riches s'enrichissent, les autres s'appauvrissent. C'est aussi vrai dans la bande de Gaza.

Avec des opérations immobilières et le marché noir, les transactions réalisées par les dirigeants du Hamas ont atteint plusieurs dizaines de millions de dollars, alors que le reste de la population vit à près de 40% sous le seul de pauvreté et dans le chômage.
Le premier à s'être enrichi est très naturellement le leader du Hamas à Gaza et ancien premier ministre Ismail Hanyeh.

Avant 2006 et la prise de pouvoir du Hamas à Gaza, il n'était pas un leader de Premier plan.
La conquête du pouvoir lui a permis d'engranger à titre personnel une réelle fortune, un exploit pour un homme sorti d'une famille de réfugiés installés dans le camp d'al-Shati dans le nord de la bande de Gaza.
En 2010 déjà, le magazine égyptien Rose al-Youssef indiquait qu'Haniyeh avait déboursé 4 millions de dollars pour un terrain de 2500 mètres carrés à Rimal, un quartier riche, en bord de mer, de Gaza.
Depuis, il aurait acquis plusieurs maisons cossues, toutes au nom de ses enfants (il en a 13, ce qui laisse un peu de marge).

La pomme ne tombant jamais très loin de l'arbre, son fils a été arrêté par les égyptiens au point de passage de Rafah, porteur de plusieurs millions de dollars en liquide.
La fortune de Haniyeh, comme d'autres responsables du Hamas, est principalement issue des tunnels de contrebande : les apparatchiks du l'organisation islamiste prélèvent une "taxe" de 20 pour cent des profits générés par le passage et la revente des produits.
La contrebande du carburant permet ainsi à ceux qui en profitent de revendre l'essence huit fois plus chères que le prix d'achat, un carburant qui était fourni à prix subventionné par l’Égypte.

L'âge d'or des finances personnelles des dirigeants du Hamas a bien entendu été le règne de Mohamed Morsi et des Frères musulmans en Egypte, qui avaient ouvert la frontière égyptienne avec l'enclave.
A cette époque, les dirigeants de l'organisation affichaient leur train de vie de manière ostentatoire.

Le marché de l'immobilier de luxe a été tiré vers le haut en raison de la multiplication des acquisitions des dirigeants islamistes.
D'autres membres du Hamas à Gaza, prévoyants, ont préféré exfiltrer leur fortune nouvellement acquise, notamment en Egypte, sous la protection des Frères musulmans, ou investi dans des affaires avec des businessmen égyptiens.
En 2011, Ayman Taha, un des co-fondateurs du Hamas paie $ 700,000 une ville de luxe de 3 étages. Affichée, cette abondance a enflammé la colère des rues de Gaza, étranglées, elles, par les privations.

Selon le professeur Ahmed Karima d'Al-Azhar, un spécialiste égyptien du Hamas, l'organisation islamiste compterait désormais plus de 1200 millionnaires en dollars parmi ses cadres les plus importants.

Les dirigeants de l'extérieur ne sont pas en reste.
Ainsi, Khaled Meshaal, le chef du Bureau politique en exil en Syrie puis au Qatar, a eu le contrôle, selon un site économique jordanien, d'un "magot" de plus de 2,5 milliards de dollars, les actifs de son organisations issus des dons et d'investissements multiples.
Meshaal n'aurait jamais su séparer les actifs du Hamas de sa poche.
L'expulsion du Hamas de la Syrie il y a deux ans, alors que l'organisation avait des actifs à hauteur d'un demi-milliard de dollars dans le pays, a été le premier coup de semonce.

Dans les placements du Hamas il y a un maitre mot : le secret.
Les investissements sont réalisés par des sociétés écrans, en utilisant les familles et les prête-noms.
Pllusieurs entreprises de Khaled Meshaal au Qatar apparaissent enregistrées au nom de sa femme et de sa fille.
D'ailleurs, durant son itinéraire de Syrie au Qatar, 12 millions de dollars se sont volatilisés, officiellement volés. Même au sein du Hamas, nombreux sont ceux qui pensent que la poche de Meshaal s'est étoffée d'une somme équivalente.
Des sources fiables ont lié Meshaal, son fils et sa belle-fille à un prestigieux projet immobilier ( de plus de 27 000 mètres carrés au centre de Doha, liés à un centre commercial de 10 000 mètres carrés.
Selon un rapport de la Banque mondiale publié en Novembre 2013, Gaza est dans le monde arabe, l'avant dernière région la moins bien placé quant à son population sous le seuil de pauvreté.
L'implication d'enfants palestiniens de plus en plus jeunes dans les affrontements avec les forces de sécurité israéliennes en dit long sur l'éducation à la haine et à la violence.

Dans une étudie publiée en fin de semaine dernière, le quotidien Yedihot Aharonot souligne ce phénomène affligeant en interrogeant quatre très jeunes "émeutiers" qui témoignent.
"Nous sommes prêts à mourir en martyrs, nous n'avons rien à perdre", déclarent un enfant de la banlieue de Shuafat à Jérusalem-est.
"Nous n'avons pas la tête aux études, nous consacrons notre temps à prévoir ce que nous allons faire contre la police".

Un adolescent de 13 ans affirme qu'il ne fréquente plus l'école "parce qu'il veut continuer notre lutte."
Sa détermination pour la violence –plutôt que les études - s'est affirmée la mort d'un automobiliste arabe … qui avait tué deux israéliens avec sa voiture au cours des dernières semaines puis avait tenté de s'enfuir.
Pour ces jeunes arabes, il ne s'agissait que d'un simple accident de la circulation (ce qu'on démenti les caméras de surveillance qui ont montré le geste délibéré du conducteur).

Parmi les interviewés figure un jeune garçon de 8 ans, également un "émeutier", qui déclare au média israélien qu' "avec la volonté d'Allah, nous allons réussir à libérer la Palestine et de Jérusalem."
Résumant le sentiment général parmi les enfants de Jérusalem-est, deux autres garçons affirment qu'ils étaient «fiers» de s'engager dans la violence quotidienne, car «nous tous ici sommes prêts à sacrifier nos vies et mourir en martyrs."
Le Hamas serait à l'origine de plusieurs explosions qui ont visé des maisons et véhicules appartenant à des responsables du Fatah dans la bande de Gaza vendredi dernier, ...

prenant soin de les faire attribuer à l'État islamique de Gaza, la filiale locale de Daesh.
C'est une source proche d'un service de renseignement occidental qui souligne la manipulation dans une déclaration au Jerusalem post.
Les incidents qui ont fait des dégâts mais aucune victime, auraient, selon cette source, leur origine dans des actions de la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedin Al Qasam.
Une branche armée qui aurait pris cette initiative sans aucun feu vert de la direction politique du mouvement.
"Nous n'allons pas permettre le retour de guerres internes, du chaos et de l'anarchie dans la bande de Gaza", a déclaré le porte-parole du Hamas Eyad al-Bozom après les explosions, affirmant que "les services de sécurité allaient pourchasser les responsables de ces attentats jusqu'à ce qu'ils soient traduits en justice."
Selon la source du Post, ce type de manipulations est caractéristique des modalités d'action du Hamas lorsqu'il veut s'en prendre à ses rivaux sans prendre le risque de voir sa responsabilité pointée du doigt.
L'explosion au Centre culturel français de Gaza, le 7 Octobre, serait également le fait des Brigades Ezzedin Al Qasam; là également, le Hamas a publié un communiqué condamnant l'Etat islamique.


lundi 24 novembre 2014


Pendant que Gaza était réduite en cendres par les bombes et que des milliers de citoyens étaient assassinés et mutilés, un enfer parallèle était soigneusement façonné en France. Des politiciens influents, des leaders communautaires et des portes-parole d’organismes publics ont tous participé à un montage visant à blanchir la dernière agression israélienne contre les Palestiniens, en parlant de synagogues incendiées, d’individus sauvagement attaqués et de juifs réduits à l’exode par la persécution et la haine.
Ce qui a rendu ce contre-feu théâtral particulièrement efficace c’est qu’il a été relayé par les médias dominants sans le moindre questionnement. Bien qu’aucune preuve ne soit venue soutenir ces allégations, le seul fait que ce soit des gens importants et haut placés qui faisaient état de ces soi-disant atrocités leur donnait le sceau de la vérité. Des mots comme Holocauste et Pogrom notamment, revenaient sans cesse dans leur bouche pour détourner l’attention du massacre des civils palestiniens dans la bande de Gaza. L’impression mensongère qu’ils cherchaient à donner était que les membres d’une communauté stigmatisée, les juifs, luttaient en France pour leur survie tout comme les Israéliens à 3500 km de là, et ils avaient donc le droit de se défendre même si cela faisait un nombre effroyable de victimes arabes.
Les attaques israéliennes sont toujours décrites de cette manière dans les médias français et la couverture médiatique de l’opération Bordure protectrice de juillet et août dernier n’a pas fait exception. L’information a été trafiquée ou tout simplement fabriquée pour essayer de faire croire que l’agression contre Gaza était une guerre juste, exactement comme toutes les offensives israéliennes précédentes.
Les pertes en vies humaines ont été énormes cette fois encore et même plus importantes que les autres fois : selon le Centre des Droits de l’Homme Al Mezan, une organisation de droits humains basée à Gaza, 2 168 Palestiniens ont été tués (la vaste majorité des victimes étaient des civils dont des centaines d’enfants et de femmes) et 11 100 ont été blessés. Les Nations Unies ont documenté la mort de 71 Israéliens dont 66 soldats, 4 civils et un citoyen étranger. Il reste environ mille tonnes de munitions qui n’ont pas explosé dans la bande de Gaza. Une des meilleures machines de guerre du monde - Israël - a aussi détruit ou gravement endommagé 80 000 maisons et installations essentielles à la survie de la population, tout cela sous le prétexte de faire d’Israël un endroit plus sûr.
« Israël a attaqué Gaza en 2006, en 2008, en 2013 [2012] et en 2014 » a rappelé le député palestinien, Mustapha Barghouti, dans un discours prononcé devant les militants de la Campagne de Solidarité avec la Palestine à Londres en septembre dernier. « En 2014, il y a eu cent fois plus de destructions et d’explosifs que lors des attaques précédentes. »
Une des principales différences entre Bordure Protectrice et les offensives précédentes, c’est que les mythes de la propagande israélienne ont été plus faciles à démasquer. C’est largement dû à la présence de médias traditionnels sur le terrain et à l’énorme essor, depuis 2008, au Moyen-Orient comme ailleurs, des médias sociaux comme YouTube, Facebook et Twitter qui ont fortement contribué à galvaniser le Printemps Arabe de 2011. Des images instantanées – vidéos et photos – permettent désormais à des gens ordinaires de montrer au monde entier ce qui se passe exactement dans tel endroit, à tel moment, avec tous les détails.
Les porte-parole israéliens tentaient désespérément de décrire l’assaut comme un conflit symétrique entre le Hamas et l’armée israélienne, un conflit où la mort de civils était « inévitable », mais ils se sont vite retrouvés dans l’incapacité de dissimuler la sanglante vérité. C’est devenu particulièrement évident, le 16 juillet, quand 4 jeunes garçons de la famille Bakir, âgés de 7 à 11 ans, ont été tués par des bombes tirées d’un navire de guerre israélien, alors qu’ils jouaient au foot sur le plage, près du petit port de Gaza.
Jusque là, les médias français avaient invoqué la soi-disant utilisation par le Hamas de « boucliers humains » pour dissimuler leurs lance-roquettes, et les « avertissements » donnés par Israël avant de frapper des « cibles légitimes ». Les images profondément choquantes des cadavres d’enfants dans le sable, tombés de toute évidence bien loin de toutes installations militaires ou de caches d’armes, ont contribué à changer la donne. Il en a été de même pour le flot d’images prises dans les hôpitaux et les morgues, montrant d’autres enfants démembrés, des femmes et des vieilles personnes sans vie.
Il en a été de même lorsque quelques jours après le scandale de l’assassinat des enfants sur la plage, la machine de guerre israélienne a bombardé une école de l’ONU dans laquelle les Palestiniens s’étaient réfugiés pour échapper aux missiles de « haute précision » d’Israël. Cette attaque d’une « précision chirurgicale » a été la première d’une série d’attaques contre les installations de l’ONU qui servaient de refuge à presque un demi-million de Palestiniens dont les maisons avaient été détruites par les bombardements.
L’argument des « boucliers humains » mis en avant pendant la compagne militaire de l’été 2014 n’a pas davantage résisté à l’analyse que dans les conflits précédents, observés à la loupe par certains reporters et différentes organisations des droits humains comme Amnesty International. Les innombrables vidéos et photos ont apporté la preuve que les 1,8 million de Gazaouis vivaient dans un espace confiné et entièrement bâti.
La bande de Gaza ne fait que 41 km de long et 12 km de large en son point le plus large. L’idée que les civils pouvaient aller se réfugier ailleurs pendant que les combattants actionnaient des pièces d’artillerie obsolètes dans leur quartier, s’est vite révélée aussi ridicule que l’allégation qu’ils étaient prêts à sacrifier leurs vies pour protéger des armes et des munitions. Le meurtre de civils est une violation flagrante du droit international.
Tous ceux qui connaissent la situation de la population de Gaza pouvaient aussi se rendre compte que l’avertissement donné au civils par l’armée israélienne était sans valeur. Il constituait le plus souvent en une bombe « qui donnait un coup sur le toit » - une chose qui a été condamnée par les organisations des droits de l’homme. Il y avait, comme autres mises en garde, des flyers, des coups de fil et des SMS donnant 10 minutes aux civils pour quitter leur maison. Même ceux qui avaient une téléphone portable leur permettant de recevoir l’avertissement (et beaucoup dans ce pays misérable n’en avaient pas) ne pouvaient pas s’enfuir à temps.
Pendant ce temps-là en France, la manipulation de l’information par les médias français devenait évidente. Dès le 14 juillet - quelques jours seulement après le début de l’offensive - les médias ont fait état d’une « attaque », rue de la Roquette à Paris, près de la Bastille. Des pro-Palestiniens avaient, selon eux, attaqué un lieu de culte à la fin d’une manifestation. Bizarrement, à la différence de la quantité d’images et de documents en provenance de la zone des combats réels à Gaza, les médias ne montraient pas la moindre image de cette « attaque » perpétrée dans le centre de la capitale française, un dimanche après-midi, à un moment où les rues sont pleines de touristes et de passants. Pas d’image des dégâts. Pas d’image des victimes. Rien.
Comme c’est souvent le cas, dans les reportages sur les attaques physiques de nature antisémite à Paris, les noms des témoins étaient aussi vagues que leurs témoignages. Le témoignage le plus impressionnant a été celui d’une femme présentée sous le nom de « Aurélie A. »*, qui affirmait avoir été assiégée dans la synagogue pendant que les « missiles » pleuvaient et que des « Parisiens de pays arabes » essayaient d’atteindre les juifs qui étaient à l’intérieur. Il a même été question d’une hache et d’armes à feu aux mains des agresseurs .Dans le style à vous glacer le sang d’un soldat israélien, « Aurélie A. » a dit d’un de ses soi-disant agresseurs : « J’ai envie de le laisser pour mort ! »
Le CRIF, le Conseil des juifs de France, s’est empressé de ramener les Nazis sur le tapis. Roger Cukierman, son porte-parole a comparé les manifestations pro-palestiniennes à une « nouvelle Kristallnacht », faisant référence à la fameuse Nuit de cristal de 1938 où les paramilitaires nazis ont assassiné près de 100 juifs et en ont arrêté 30 000 autres en Allemagne et en Autriche. Les maisons, hôpitaux et magasins juifs ont été démolis exactement comme les maisons, les hôpitaux et les magasins arabes de Gaza, a déclaré Cukierman. Les manifestants pro-palestiniens ont été publiquement traités de « terroristes » qui « prennent les synagogues pour cible ».
Ce que le porte-parole du CRIF a oublié de dire, c’est que l’« attaque » contre la synagogue de la Roquette était une pure fabrication. Une vidéo très claire filmée par un voisin montre un groupe de miliciens de la LDJ (Ligue de Défense Juive) faisant irruption hors de la synagogue. Armés de barres de fer, de bouteilles de gaz, de chaises et de tables arrachées à une terrasse de café, ses membres provoquaient au combat de rues les anti-guerre en criant : « Merde à la Palestine ».
Serge Benhaïm, le président de la synagogue, a ajouté à l’embarras de Cukierman, du CRIF et de leurs serviles agents de propagande dans les médias français, en affirmant catégoriquement que le lieu de culte n’avait subi aucune attaque. Les groupes d’opposants étaient restés à plus de 150 mètres de la synagogue, a déclaré Benhaïm, et personne n’a été blessé. Et il a ajouté que la LDJ, qui est sur la liste des organisations terroristes du FBI, devrait être interdite en France « Si elle n’est pas capable de se contrôler ».
Rien de tout cela n’a empêché les médias internationaux de poursuivre la campagne de propagande initiée par leurs collègues français. La synagogue de la Roquette dont le nom exact est synagogue Don Isaac Abravanel, et qui a été construite en 1962 pour accueillir l’afflux des juifs d’Afrique du nord qui quittaient les pays décolonisés est soudain devenu le symbole d’une France violemment antisémitisme.
Newsweek, le magazine d’actualité international continue de diffuser un article fantaisiste sur le fait que de telles « attaques » contribuent au nouvel Exode des juifs d’Europe. Il contient des citations d’un témoin « assiégé » dans la synagogue qui dit que « attaque » était « comme une Intifada » – du genre de celles qui éclatent en Palestine, évidemment. Plus ambitieux dans la comparaison, l’écrivain LeBor fait référence à la persécution nazi et aux pogroms contre les juifs de la Russie tsariste.
Le premier ministre Manuel Valls et des maires élus ont été jusqu’à invoquer ces informations inventées de toutes pièces pour justifier l’interdiction des manifestations pro-palestiniennes à Paris et dans d’autres villes de France. Valls a parlé de jeunes de la « classe ouvrière qui cachent leur haine des juifs derrière la façade de l’anti-sionisme et de la haine de l’état d’Israël. » Peu importe que Manuel Valls appartienne au parti socialiste censé considérer la liberté d’expression et d’association comme un pilier de la démocratie. Quand un message ne nous plaît pas, il n’y a qu’à l’ignorer et en fabriquer un autre, voilà, semble-t-il, la technique du gouvernement.
Suite à l’ample couverture de « attaque » de la Roquette, une synagogue de Sarcelles, dans la banlieue de Paris, protégée par la police anti-émeutes, a été menacée par un gang de jeunes qui ont vandalisé plusieurs commerces dont certains appartenaient à des juifs. La LDJ était largement représentée à Sarcelles, mais les propagandistes ont choisi de se concentrer joyeusement sur la « foule pro-palestinienne ».
Francois Pupponi, le député-maire de Sarcelles, a traité la foule composée principalement d’adolescents et d’écoliers d’origine africaine, de « horde de sauvages », et il y a eu des quantités de rapports non vérifiés sur des bombes incendiaires et des cris de « Mort aux juifs ». À nouveau pas la moindre preuve ni sonore, ni filmée, ni photographique, ni rien. On devait prendre les déclarations d’organisations comme le CRIF pour argent comptant. Alors que les images des meurtres et des mutilations des Palestiniens envahissaient les écrans du monde entier, personne ne pouvait fournir une seule image à l’appui des allégations comme quoi de soi-disant antisémites s’en prenaient aux juifs de Paris.
Au terme de la période nécessaire à la traduction et à la diffusion internationale des faux rapports des médias français, il a été considéré comme un fait avéré que près de 8 synagogues avaient été « attaquées » dans Paris et ses environs et que la vie des juifs y était menacée exactement comme celle des Palestiniens de Gaza. On racontait que les juifs faisaient la queue pour quitter France. La plupart d’entre eux, disait-on, cherchaient à gagner un endroit plus sûr, en particulier Israël. Toutes ces fables circulaient au moment même où les journalistes qui avaient créé de toutes pièces cet enfer français soulignaient la « sérieuse menace » posée par les milliers de roquettes que le Hamas tirait sur Israël. Bien qu’il soit évident que leur impact n’avait rien à voir avec les missiles israéliens du fait de leur fabrication artisanale et de la puissance défensive du Dôme d’Acier israélien.
À l’honorable exception de quelques médias comme France 3, la plupart des médias gaulois ont persévéré dans leur entreprise de falsification avec un tel succès que certains de leurs exploits faussaires passeront à la postérité.
À défaut de journalistes scrupuleux, la tâche de dénoncer le scandale du massacre des Gazouis est revenue à quelques politiciens courageux. Dominique de Villepin, l’ancien premier ministre, a fait paraître un article passionné dans Le Figaro. De Villepin, qui s’est fait un nom en s’élevant contre la guerre d’Irak en 2003, a écrit : « Aujourd’hui, élever la voix contre le massacre perpétré à Gaza est, et j’écris cela en toute conscience, le devoir de la France… Il est temps de soulever le voile de mensonges, d’omissions et de semi vérités, pour soutenir cet espoir de changement. »
Élever la voix devrait certainement être le rôle de n’importe quel journaliste, en particulier quand il est confronté à des mensonges cousus de fil blanc. Le code de l’éthique du syndicat des journalistes est clair : Le droit du public à une information complète, libre indépendante et plurielle doit guider le (la) journaliste dans sa mission. Sa responsabilité vis à vis du citoyen doit prendre le pas sur toute autre considération.
La facilité avec laquelle certains préposés à l’information ont renié leur idéal pour soutenir ceux qui voulaient minimiser l’importance de l’agression israélienne contre Gaza en fabriquant un enfer parallèle, est une vraie honte. Surtout maintenant que des organisations de droits humains et autres, accusent des politiciens et des officiers israéliens de crimes de guerre et s’apprêtent à les poursuivre en justice.
« La vérité est la première victime de la guerre » est une remarque attribuée à Eschyle qui vivait au cinquième siècle avant J.C. Mais ce qui a changé depuis l’époque du dramaturge grec, c’est que ceux qui véhiculent l’information sont aujourd’hui surveillés plus étroitement que jamais. Tous les aspects d’un conflit, depuis les pertes au front jusqu’au comportement de ceux qui protestent contre lui dans les pays étrangers, peuvent être analysés minutieusement et le seront. Si des gens se servent d’événements inventés de toutes pièces en lien avec de telles horreurs, ils devront rendre des comptes, autant en France qu’ailleurs.

Le gouvernement de Benjamin Netanyahu a approuvé dimanche un projet de loi instaurant le statut légal d’Israël comme l’État-nation du peuple juif, une initiative qui, selon ses adversaires, affaiblit les fondements démocratiques du pays et les droits de la minorité arabe. Même si la version définitive du texte devrait être édulcorée à la Knesset, certains dénoncent une forme de racisme.
Que dit le projet ?
Selon ce projet, Israël ne serait plus défini dans les Lois fondamentales, qui font office de Constitution, comme « juif et démocratique » mais comme « l’État national du peuple juif », ouvrant la porte à une institutionnalisation des discriminations à l’égard de la minorité arabe israélienne. Deux versions du projet de loi sont soumises au vote, à l’initiative de députés de la frange la plus à droite de la coalition du Premier ministre Benjamin Netanyahu. La première version est présentée par Zeev Elkin (Likoud), la deuxième par Ayelet Shaked (Foyer juif) et Yariv Levin (Likoud). La version définitive du texte devrait être amendée et édulcorée à la Knesset (le Parlemen.

israel est un état juif

Israël, Etat national du peuple juif. Après des échanges très tendus, le gouvernement israélien a adopté, dimanche 23 novembre, un texte controversé sur ce sujet, traçant les principes d’une future Loi fondamentale. Son destin parlementaire demeure encore incertain, en raison des stratégies politiques nébuleuses à la Knesset. Le débat a été repoussé d'une semaine, lundi, afin de donner aux partis de la coalition gouvernementale le temps de trouver une issue.

Terrorism

Terrorism is a complex phenomenon—in its motivations, its modus operandi, and its outcomes. In addition to attributes that are common to ter...