Il
est temps pour les autorités les plus représentatives d’Israël, son
président, le chef de son gouvernement, la Knesset, de reconnaître le
génocide dont ont été victimes les Arméniens de l’Empire ottoman.
Dans moins de vingt-cinq ans, ce sera au tour du centenaire du génocide des juifs d’être célébré dans le monde entier, et – nous l’espérons – y compris dans le monde musulman. Comment cultiver cette espérance d’unanimité si l’Etat des juifs se refuse encore à cette reconnaissance formelle pour ne pas indisposer son puissant voisin turc ?
Le génocide arménien a été reconnu par de nombreux pays, et le président de la République, François Hollande, s’est engagé à ce qu’une loi sanctionne la négation du génocide arménien comme la loi Gayssot sanctionne depuis un quart de siècle la négation du génocide juif.
En un temps ou les massacres des chrétiens d’Orient se multiplient, la voix du pape s’est fait entendre pour le déplorer et pour, enfin, proclamer que les Arméniens ont été victimes d’un génocide.
Ce n’est pas pour condamner la Turquie moderne, pas plus qu’à Nuremberg on a voulu condamner l’Allemagne qui naîtrait des ruines du IIIe Reich. D’ailleurs, l’Allemagne fédérale dès sa naissance, la République démocratique allemande peu avant sa chute et l’Allemagne enfin réunifiée ont reconnu le génocide commis par l’Allemagne hitlérienne et, en en assumant les conséquences sur tous les plans, ont libéré le peuple allemand d’une partie de son fardeau moral.
Les dirigeants de la Turquie doivent suivre cet exemple. Tant qu’ils nieront la vérité historique, tant qu’ils essaieront d’échapper à leurs responsabilités et qu’ils continueront à prétendre que les Arméniens les ont trahis pendant la première guerre mondiale et qu’eux ont seulement riposté, ils seront tenus à l’écart par la communauté internationale, et en priorité par l’Union européenne. Tant qu’Israël ne reconnaîtra pas le génocide arménien, la Turquie se refusera à le faire.
L’Etat juif sait que les nazis ont pu se risquer à commettre au XXe siècle un second génocide parce que les auteurs du premier n’avaient pas été punis. Aucun argument ne peut s’opposer valablement à la reconnaissance que nous demandons à Israël en ces jours ou nous commémorons Yom HaShoah (la Journée du souvenir de l’Holocauste en Israël).
Dans moins de vingt-cinq ans, ce sera au tour du centenaire du génocide des juifs d’être célébré dans le monde entier, et – nous l’espérons – y compris dans le monde musulman. Comment cultiver cette espérance d’unanimité si l’Etat des juifs se refuse encore à cette reconnaissance formelle pour ne pas indisposer son puissant voisin turc ?
Le génocide arménien a été reconnu par de nombreux pays, et le président de la République, François Hollande, s’est engagé à ce qu’une loi sanctionne la négation du génocide arménien comme la loi Gayssot sanctionne depuis un quart de siècle la négation du génocide juif.
En un temps ou les massacres des chrétiens d’Orient se multiplient, la voix du pape s’est fait entendre pour le déplorer et pour, enfin, proclamer que les Arméniens ont été victimes d’un génocide.
Ce n’est pas pour condamner la Turquie moderne, pas plus qu’à Nuremberg on a voulu condamner l’Allemagne qui naîtrait des ruines du IIIe Reich. D’ailleurs, l’Allemagne fédérale dès sa naissance, la République démocratique allemande peu avant sa chute et l’Allemagne enfin réunifiée ont reconnu le génocide commis par l’Allemagne hitlérienne et, en en assumant les conséquences sur tous les plans, ont libéré le peuple allemand d’une partie de son fardeau moral.
Les dirigeants de la Turquie doivent suivre cet exemple. Tant qu’ils nieront la vérité historique, tant qu’ils essaieront d’échapper à leurs responsabilités et qu’ils continueront à prétendre que les Arméniens les ont trahis pendant la première guerre mondiale et qu’eux ont seulement riposté, ils seront tenus à l’écart par la communauté internationale, et en priorité par l’Union européenne. Tant qu’Israël ne reconnaîtra pas le génocide arménien, la Turquie se refusera à le faire.
L’Etat juif sait que les nazis ont pu se risquer à commettre au XXe siècle un second génocide parce que les auteurs du premier n’avaient pas été punis. Aucun argument ne peut s’opposer valablement à la reconnaissance que nous demandons à Israël en ces jours ou nous commémorons Yom HaShoah (la Journée du souvenir de l’Holocauste en Israël).
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