La tristesse et la rage. Tristesse, immense,
pour mes neuf confrères de Charlie-Hebdo (1), assassinés ce matin dans
leur journal, à Paris (IX e), par un commando terroriste puissamment
armé. Deux policiers ont également été tués. Rage, immense, contre tous
ceux qui ne cessent de s'aveugler sur la montée en puissance de
l'islamisme dans les cités françaises. J'entendais encore, ce mercredi
sur Europe 1 , Alain Juppé s'enflammer contre ceux qui sonnent l'alarme
au prétexte d'un risque d' «amalgame avec l'ensemble des musulmans».
François Hollande, lundi, refusait de parler d'«ennemis de l'intérieur».
Ces discours émollients participent à l'endormissement des vigilances.
Il y a, oui, un retour aux années trente. Mais il se lit, ce retour, non
pas chez les peuples d'Europe qui craignent l'islamisme chez eux, mais
chez les donneurs de leçons qui se veulent pas voir ce nouveau
totalitarisme coranique. C'est pour se protéger de son intolérance et de
sa violente judéophobie que 7 000 Français juifs ont quitté la France
en 2014, nous alertant ainsi du pire. Le pire est là: les loups sont
entrés dans Paris. Les belles âmes, qui insultent les lanceurs d'alerte
et refusent de voir les faits, se rendent complices de l'islamo-fascisme
qui nous a déclaré la guerre.
Car ce mercredi, la France est en guerre. En guerre civile peut-être, demain. Son ennemi est l'islam radical, l'islam politique, l'islamisme djihadiste. «Nous avons vengé le prophète», auraient crié les tueurs. L'ennemi n'est évidemment pas l'ensemble des musulmans, dont beaucoup sont bien sûr horrifiés par ce carnage contre des journalistes. Mais ceux-là doivent, toute affaire cessante, descendre massivement dans les rues pour se désolidariser enfin clairement de ceux qui ont la même religion qu'eux et qui appliquent ses préceptes à la lettre. En 1954, en Algérie, l'Armée de libération nationale ne comptait pas plus de 800 hommes ; ils ont réussi à faire plier la République huit ans plus tard. Les djihaistes français ne sont guère plus nombreux mais ceux-là sont tout autant déterminés à nous humilier, à nous soumettre à l'islam et à faire taire la liberté d'expression. C'est pourquoi il est urgent que les esprits se réveillent enfin et cessent de se réfugier dans le confort de l'apaisement, du pacifisme et des bons sentiments. Ces attitudes sont des lâchetés. Refuser de répondre à une guerre déclarée serait la pire des capitulations. Dans ce domaine, la France s'est assez humiliée par le passé.
Car ce mercredi, la France est en guerre. En guerre civile peut-être, demain. Son ennemi est l'islam radical, l'islam politique, l'islamisme djihadiste. «Nous avons vengé le prophète», auraient crié les tueurs. L'ennemi n'est évidemment pas l'ensemble des musulmans, dont beaucoup sont bien sûr horrifiés par ce carnage contre des journalistes. Mais ceux-là doivent, toute affaire cessante, descendre massivement dans les rues pour se désolidariser enfin clairement de ceux qui ont la même religion qu'eux et qui appliquent ses préceptes à la lettre. En 1954, en Algérie, l'Armée de libération nationale ne comptait pas plus de 800 hommes ; ils ont réussi à faire plier la République huit ans plus tard. Les djihaistes français ne sont guère plus nombreux mais ceux-là sont tout autant déterminés à nous humilier, à nous soumettre à l'islam et à faire taire la liberté d'expression. C'est pourquoi il est urgent que les esprits se réveillent enfin et cessent de se réfugier dans le confort de l'apaisement, du pacifisme et des bons sentiments. Ces attitudes sont des lâchetés. Refuser de répondre à une guerre déclarée serait la pire des capitulations. Dans ce domaine, la France s'est assez humiliée par le passé.
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