mercredi 31 décembre 2014

France : le CRIF accuse Arte d’inciter à la haine du Juif et d’Israël

Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a accusé lundi la chaine franco-allemande Arte d’inciter à la haine d’Israël et des Juifs en diffusant mercredi Le serment, un téléfilm britannique controversé.
« Lors de sa première diffusion sur Canal Plus, en mars 2011, le CRIF avait dénoncé la programmation de cette mini-série orientée et remplie de stéréotypes anti-israéliens et antijuifs », s’indigne le CRIF dans un communiqué publié sur son site.
En 2011, l’ancien président du CRIF, Richard Prasquier, avait accusé la chaine cryptée française de présenter au travers du téléfilm « une vision partiale et idéologique de l’Histoire » et de « déshumaniser » les Juifs.
Le Serment (The Promise) est une mini-série britannique en quatre épisodes réalisé par Peter Kosminsky.

vendredi 26 décembre 2014

le secours des terroristes

Le Secours islamique France (SIF), une « ONG humanitaire » proche de l’organisation terroriste égyptienne des Frères musulmans, a lancé en région parisienne une campagne publicitaire de soutien à la « Palestine », utilisant le contour du visage d’un enfant juxtaposé à des ruines de Gaza, visible sur plusieurs dizaines d’abris-bus.
Prévue jusqu’à fin janvier 2015, la campagne est gérée par le groupe industriel français JCDecaux, spécialisé dans la publicité urbaine. Contacté par Le Monde Juif .info, le SIF précise avoir obtenu un « tarif privilégié » du groupe français.
« Interlocuteur privilégié du Quai d’Orsay », selon les propres mots du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, lors d’une récente cérémonie de remise des insignes de Chevalier de l’Ordre de la Légion d’Honneur au président du SIF, Rachid Lahlou, l’ONG est solidement implantée à Gaza grâce à des relations étroites avec l’organisation terroriste du Hamas qui dirige le territoire palestinien.
Entre juillet et août, plusieurs centaines de milliers de sympathisants du Hamas ont défilé dans toute la France pour protester contre l’intervention israélienne à Gaza. Toutefois, les appels aux dons pour Gaza ont peu mobilisé selon les grandes associations humanitaires françaises.
Par contre, selon le Service de protection de la communauté juive (SPCJ), les manifestations anti-israéliennes de cet été ont servi de prétexte à une explosion des actes antijuifs en France.

mercredi 24 décembre 2014

Jérusalem se rapproche de Cuba en suivant l’exemple américain

Dans la lignée des États-Unis, Israël abandonnera probablement sa politique anti-cubaine, mais la route vers une éventuelle reprise des relations bilatérales est encore longue, ont déclaré des responsables israéliens cette semaine.
Les législateurs israéliens ont été surpris d’apprendre la nouvelle de la détente spectaculaire entre Washington et La Havane que le président américain Barack Obama a annoncé la semaine dernière.
Israël et les Etats-Unis sont les deux seuls pays au monde qui ont toujous voté contre la levée de l’embargo américain à l’Assemblée générale des Nations Unies.
Cet embargo dure depuis plus de 50 ans. Des sources à Jérusalem supposent que si l’Amérique abandonne sa politique d’opposition à la levée de l’embargo à l’Assemblée générale, Israël fera la même chose.
« Israël soutient la politique américaine sur Cuba dans les forums internationaux en raison du contexte d’une alliance stratégique entre les deux pays et à cause des votes de Cuba au sujet d’Israël dans ces forums », a expliqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Emmanuel Nahshon au Times of Israel lundi.
« A la lumière de ces changements, nous étudions la décision [américaine] et nous sommes en contact avec les Autorités américaines. »
Cuba avait unilatéralement coupé ses liens avec Israël en 1973, non en raison de la guerre du Kippour – comme on le pense souvent à tort – mais parce que le dirigeant du pays, Fidel Castro, avait demandé la présidence du Mouvement des non-alignés cette année-là.
Depuis, les relations entre les deux nations ont connu des hauts et des bas mais sont globalement restées glaciales. En 2010, par exemple, Fidel Castro a comparé le traitement des Palestiniens par Israël à celui des Juifs par les nazis. « Il semblerait que la croix gammée du Führer est la bannière d’Israël aujourd’hui », avait déclaré à l’époque le dirigeant âgé de 83 ans.
Cette année, il a accusé Israël d’avoir commis un « génocide » à Gaza et a qualifié l’opération Bordure protectrice de « nouvelle forme répugnante de fascisme ».
Cependant, en 2010, Fidel Castro, qui a été remplacé au poste de président par son jeune frère Raul quatre années auparavant, a affirmé lors d’une interview accordée au journaliste Jeffrey Goldberg qu’Israël avait « sans aucun doute » le droit d’exister en tant qu’Etat juif.
Lorsque Goldberg lui a demandé si La Havane pourrait envisager de reprendre ses relations diplomatiques, l’aîné des frères Castro a répondu que ces choses prenaient du temps, mais il n’a pas rejeté catégoriquement cette idée.
Actuellement, le Canada représente les intérêts d’Israël à La Havane, y compris pour aider la communauté juive dans le pays.
Malgré l’absence de relations diplomatiques officielles, les Israéliens font des affaires à Cuba – l’agent du Mossad et l’ancien député Rafi Eitan, par exemple, a créé plusieurs grandes entreprises agricoles et de construction là-bas – et y partent régulièrement en voyage. Depuis 2003, les Juifs cubains viennent aussi régulièrement à Israël.
Dimanche soir, les cadres supérieurs du ministère des Affaires étrangères ont discuté de l’ouverture entre Washington et La Havane. « Nous sommes au début d’un long processus. Nous avons encore besoin de comprendre exactement ce qui se passe aux Etats-Unis », indique un responsable israélien bien placé, qui a accepté de parler sous condition d’anonymat parce qu’il n’était pas autorisé à discuter de la question avec la presse.
Ce n’était pas un secret qu’Obama cherchait à détendre les relations avec Cuba, mais personne à Jérusalem ne pensait que cela se produirait aussi rapidement, a expliqué le haut fonctionnaire. Il ajoute que le gouvernement a maintenant besoin d’un peu de temps pour comprendre la nouvelle situation et ses implications.
Il y a plusieurs processus politiques internes aux Etats-Unis qui sont mis en œuvre actuellement, a expliqué le responsable. La Maison Blanche a annoncé ses plans pour établir une ambassade à La Havane, mais sans le consentement du Sénat contrôlé par les Républicains, cela pourrait s’avérer difficile.
C’est le Congrès qui confirme chaque nomination des ambassadeurs et l’octroi des fonds pour transformer cet intérêt de l’administration américaine en une ambassade, a expliqué le fonctionnaire.
« Le Sénat s’oppose à cette décision, et cela se retourne contre Obama. Après les élections de mi-mandat, il n’est pas sûr qu’il réussira à mettre en œuvre ce projet » de réhabiliter totalement les relations diplomatiques avec Cuba.
Mais si les Etats-Unis abandonnent leur vote traditionnel pour s’opposer à la levée de l’embargo de Cuba, il n’y a aucune raison pour qu’Israël ne suive pas l’exemple américain. « Notre vote sur cette question n’a jamais été en relation avec notre intérêt de faire respecter l’embargo » a expliqué le fonctionnaire. « Nous l’avons juste fait pour les Etats-Unis. »
Un autre haut fonctionnaire a confirmé cette explication : « Ce n’est pas Cuba le problème, nous l’avons fait pour les Etats-Unis. »
En 1992, le ministre adjoint des Affaires étrangères de l’époque, Yossi Beilin, avait demandé au ministère des Affaires étrangères de réexaminer la politique d’Israël pour le vote en faveur de l’embargo.
« Je leur ai dit que l’embargo était ridicule, d’autant plus que les Etats-Unis avaient reconnu la Chine et lui a permis de remplacer Taiwan en tant que membre permanent du Conseil de sécurité. Après tout, la Chine n’est pas plus libérale que Cuba et son bilan en matière des droits de l’Homme est pire », se remémore Beilin cette semaine dans un article pour i24news.
« Il n’y a aucune logique derrière le vote israélien contre Cuba ! Personne dans cette pièce ne peut me contredire, et tout le monde s’accordait à dire que cela était une mesure stupide qui n’avait aucune autre explication que de vouloir faire plaisir aux Etats-Unis, qui n’avaient pas abandonné l’embargo. »
Beilin a posé cette question au gouvernement du pays et a reçu une réponse, qui, admet-il, était convaincante : « Nous recevons tant des États-Unis et tout ce qu’ils attendent de nous, c’est que nous les soutenions à l’ONU sur Cuba. Si c’est le prix diplomatique que nous devons payer, cela n’a aucun sens pour nous de nous lever et d’annoncer que son seul allié sur la question est soudainement passé dans l’autre camp. »
Maintenant que Barack Obama a décidé de changer une « politique ridicule et pathétique », Israël arrêtera de voter contre une résolution qu’elle soutient en réalité, affirme Beilin.
Remerciant le président d’avoir libéré Israël de devoir « voter stupidement à l’ONU dans le but de ne pas irriter Washington », Beilin a déploré le fait qu’Obama n’ait pas reconnu le soutien solitaire de longue date d’Israël à la position américaine à l’ONU. « Il est vrai que les États-Unis font la même chose pour nous, mais nous, nous nous
en rappelons. »
Dans les premières années après la révolution socialiste de Cuba en 1959, les relations bilatérales étaient – en réalité – assez amicales. En 1961, pour la première fois dans l’Histoire, une mission diplomatique israélienne permanente a été ouverte à La Havane, selon la professeur de l’Université hébraïque de Jérusalem Margalit Bejarano.
« Les dirigeants cubains, dont certains ont reçu leurs premières leçons de communisme de leurs amis juifs, admiraient l’esprit pionnier d’Israël et considéraient le kibboutz comme étant un modèle à suivre », a-t-elle écrit dans Haaretz vendredi.

Jérusalem et Tel Aviv récoltent des fonds grâce à l’innovation

Jérusalem et Tel Aviv figurent parmi les 14 villes ayant remporté des subventions généreusement accordées par la fondation Bloomberg Philanthropies rapporte Haaretz.
Fondée par l’ancien maire de New York, Michael Bloomberg, l’institution alloue des fonds qui doivent servir au développement de nouvelles approches en matière de logement social, de financement des infrastructures et de service à la clientèle.
Le maire de Jérusalem Nir Barkat se verra allouer une enveloppe qui servira à se concentrer sur la pauvreté et le développement économique.
Quant à Ron Huldai et son équipe municipale de Tel Aviv, ils seront chargés de travailler sur le coût de la vie et l’immigration clandestine. Les subventions, qui s’élèvent à des montants annuels compris entre 400 000 et un million de dollars pour une durée maximum de trois ans, ont également été attribués à 12 villes américaines.
Michaël Bloomberg a construit sa fortune à partir d’une indemnité de fin de contrat 10 millions de dollars de Salomon Brothers.
Il a utilisé cette somme pour fonder Innovative Market Systems, qui avait pour objectif de donner des informations de haute qualité dans le domaine des affaires et tout cela le plus rapidement possible et sous diverses formes. Il a été élu maire de New York en 2001 en tant que Républicain.
Après avoir remporté les élections en 2005, il est passé au parti Indépendant. En 2008, Bloomberg a réussi à repousser le nombre de mandat de maire de deux à trois, expliquant que son expérience dans le domaine des affaires était importante pour faire face à la crise financière. Il a finalement été réélu en 2009.
Au cours de son mandat de maire, il s’est concentré sur le droit à l’avortement, le contrôle de armes à feu, le bien-être public, même s’il soutient activement le commerce libre.
En repensant à ses années de fonction, Bloomberg a déclaré que son mandat a été « une chance remarquable de changer le monde et j’en ai apprécié chaque minute. »

Israël cherche à mieux protéger ses ambassades contre les cyber-attaques

L’Autorité nationale pour la cyber-défense auprès du bureau du Premier ministre vient de lancer un projet visant à fournir des moyens innovants dans la lutte contre les cyber-attaques.
Mené en coopération avec le ministère des Affaires étrangères et la société Check Point Software Technologies, le projet consiste en un réseau de capteurs relié à un centre de traitement de données analysées en temps réel.
Lors du lancement du programme, le directeur de l’Autorité nationale pour la cyber-défense, Eviatar Matania s’est félicité de la coopération à haut-niveau entre le gouvernement et le secteur privé spécialisé dans la cyber-défense, rapporte Haaretz.
L’État hébreu se positionne de plus en plus comme la plaque tournante de la cyber-sécurité au niveau mondial comme en témoigne la récente décision de la société high-tech américaine UST de créer un centre de recherche et développement dans le pays pour y former son personnel.
Le secteur de la cyber-défense en Israël, qui a connu une très rapide croissance ces dernières années, compte 200 entreprises locales et 20 centres de recherche et de développement de multinationales.
Il y a un an, le chef d’état-major le général Benny Gantz avait mis en garde contre « une cyber-attaque visant des sites fournissant des services quotidiens aux civils » entraînant par exemple l’arrêt des feux rouges ou la paralysie des banques.

mardi 23 décembre 2014

l'intifada en france

Après l’attaque au couteau dans un commissariat par une forcené islamiste, après l’attentat de dimanche 21 décembre  Dijon à la voiture bélier au cri de « Allah Akbar » et « au nom de la Palestine » la France découvre que l’intifada des islamistes ce n’est pas qu’à Jérusalem mais qu’elle commence également sur le sol français…
Ce qui se passe en Israël est en train de commencer en France sur le même mode opératoire: attaques au couteau, voiture bélier.
Il est à noter que lorsque la Police israélienne abattait un terroriste qui venait de tuer plusieurs personnes les journalistes français titraient « Un palestinien a été tué par les forces de l’ordre israélienne » oubliant au passage que le « palestinien » était un terroriste assassin…
Malgré les « ordres d’en haut » de faire passer les auteurs de ces deux attentats pour des déséquilibrés afin d’éviter de citer l’islamisme et le terrorisme, les français se rendent compte que non seulement le grand remplacement est en marche et que les gouvernements successifs ont voulu leur imposer une civilisation issue de l’Islam mais qu’avec elle s’accompagne les avatars habituels: le terrorisme, le djihadisme, les attentats, l’intifada…
Plus personne ne peut se laisser endormir par le discours « politiquement correct » selon lequel tout cela n’a rien à voir avec l’Islam: Partout sur la planète on tue au nom de l’Islam et au cri de « Allah Akbar ». Cela n’a peut-être rien à voir avec l’Islam mais pourtant tous ces djihadistes et tous ces terroristes s’en réclament.
Et maintenant c’est en France que l’on voit des manifestations d’enragés islamistes tout casser à Barbès et Sarcelles. Des hordes d’islamistes tenter de se livrer à des pogroms anti-Juifs en attaquant une Synagogue.
C’est bien la France qui fournit le plus gros contingent de djihadistes à l’Etat islamique.
C’est aussi en France qu’on a tué des enfants Juifs au nom de l’Islam et de la Palestine, qu’on a lancé des grenades dans un magasin juif à Sarcelles.
C’est également en France que l’antisémitisme d’origine musulmane ne cesse d’augmenter. Que des musulmans violent et agressent des juifs comme  Créteil.
C’est en France maintenant que des islamistes attaquent des policiers et des passants en criant « Allah Akbar ».
Mais c’est aussi en France que l’omerta imposée par la bien-pensance tente de diaboliser ceux qui osent, comme Eric Zemmour, dire la vérité.
Zemmour s’est en partie trompé: ce n’est pas par une guerre civile entre les communautés que les choses se dégraderont mais par une intifada d’islamiste contre la France et les français. Et ce sera en réaction à cette intifada que tous ceux qui aiment la France, quelques soient leurs origines, s’élèveront contre ces islamistes puisque l’Etat en est incapable…
Le gouvernement en continuant dans la voie du déni de voir et de nommer le danger islamiste en France ne fera que renforcer le vote Front National…

Attentat terroriste contre la synagogue rue Danjon à Paris 19ème

Un attentat terroriste a eu lieu contre une synagogue  rue Danjon dans le 19ème arrondissement de Paris, le 22/12/2014 à 21h30. Les médias en ont-ils parlé?

Alors que le Rabbin et son assistant, se trouvaient dans la synagogue située au 3, rue Danjon Paris 75019, ils ont entendu  un bruit correspondant au tir d’une arme automatique.
Le ou les auteurs, ont tiré sur la vitre du bureau de la synagogue, qui était la seule pièce allumée et occupée, à travers laquelle on pouvait distinguer leur silhouette. Ce qui laisse à penser que l’intention des auteurs était bien volontaire. Le responsable de ce lieu de culte, à informé le BNVCA et les services de police qui se sont déplacés pour constater les faits et ont découvert un impact de balle sur la vitre visée.
La police recherche actuellement 2 personnes qui étaient à quelques mètres de la synagogues à 21h20, et qui parlaient fort. Il pourrait s’agir de témoins ou de suspects. L’attaque a été menée, précisément, à 21h33. La plainte a été déposée moins d’une heure plus tard au commissariat situé à 1 minute de la synagogue.
Le responsable de ce lieu de culte, à informé le BNVCA et les services de police qui se sont déplacés pour constater les faits et ont découvert un impact de balle sur la vitre visée.

Nous sommes en guerre



Nous sommes en guerre. Une guerre qui n'ose pas dire son nom, nouvelle, étrange et obscure. Sans déclaration, sans armées en mouvement, sans champ de bataille, sans offensive de masse, sans raids d'aviation sur les grandes métropoles. Avec un nombre restreint de morts qui tombent un peu partout et presque au hasard dans des conditions dramatiques. Une guerre très loin de la guerre des étoiles et des visions d'avenir chères aux auteurs de science-fiction. Une sorte de guerre au rabais, une guerre d'otages et de guets-apens. Mais une guerre qui s'étend de Bruxelles à Toulouse, de New York à Paris, de l'Algérie, de la Libye, du Yémen à l'Afrique du centre et de l'ouest, de Syrie et d'Irak au Pakistan, à Dijon et à Sidney en Australie.
La guerre n'est plus confiée à des armées en uniforme. Elle s'attache à chacun d'entre nous. Oh! avec un risque à peu près égal à la chance de gagner au Loto. Mais, enfin, elle est là, avec ses bombes et ses couteaux. Elle menace - de loin - chacun et chacune d'entre nous. Elle a quitté les champs de bataille et les états-majors pour descendre dans la rue, dans les cafés, dans les stades, dans les salles de spectacle. Elle plane en secret sur les femmes, les enfants, les vieillards comme sur ces hommes dans la force de l'âge qu'on appelait naguère des soldats.
Ceux qui tombent ont changé, ceux qui tuent aussi. Ce ne sont plus des ennemis identifiés et répertoriés, groupés en corps d'armée, en divisions, en régiments et se battant en uniforme. Ce sont des illuminés, des fanatiques et des repris de justice, auxquels se joignent un certain nombre de déséquilibrés. C'est un mélange de religieux extrémistes et de hors-la-loi. Pour les désespérés, pour les candidats au suicide, le djihad est une raison de vivre et une raison de mourir.
Ils ont un drapeau, une organisation, des chefs - résumés en un mot qui fait peur et horreur: Daech. Daech est une organisation terroriste et criminelle qui se réclame de l'islam. C'est là qu'il ne faut pas se tromper.
J'ai toujours pensé et écrit - on me l'a assez reproché - que l'islam était une grande religion qui a marqué l'histoire des hommes. La civilisation musulmane est à l'origine de quelques-unes des plus belles réalisations du génie humain. Daech déshonore cette grandeur de l'islam. Chez nous et ailleurs, les musulmans en masse sont les premiers à condamner Daech. Il faut les remercier, les respecter, les soutenir. Mais Daech, il faut l'affronter et le combattre.
Ce que nous apprenons de Daech est terrifiant et révoltant. Nous nous inquiétons ici de savoir s'il est tolérable ou non de travailler le dimanche ou d'administrer des fessées aux enfants en bas âge. Au nord-ouest de l'Irak, au nord-est de la Syrie, Daech massacre et extermine, égorge et viole. Des populations entières sont réduites en esclavage et menacées de disparition. Là où règne Daech, s'installe la terreur et l'épouvante.
Les musulmans qui répugnent de se soumettre au soi-disant État islamique sont traités avec cruauté. Mais les chrétiens de la région et les yézidis sont tout simplement au bord d'un génocide qui les ferait disparaître jusqu'au dernier.
Nous devrions crier que nous sommes tous des yézidis et des chrétiens de Syrie et d'Irak. Et des Kurdes qui manquent de médicaments, d'armes, de soutien et qui se battent avec héroïsme. Les yézidis sont un peuple attaché à un syncrétisme monothéiste où se mêlent des traces du culte de Zoroastre, de l'islam et du christianisme. Les yézidis ont aidé et sauvé beaucoup de victimes des djihadistes. Ils sont aujourd'hui, comme les chrétiens d'Irak et de Syrie, au bord de l'anéantissement. Seuls les Kurdes les protègent encore. Il faut soutenir les Kurdes.
Très arrangeant avec Daech, le gouvernement turc de M. Erdogan s'est conduit de façon très décevante à l'égard des Kurdes. Il leur préfère l'extrémisme des fanatiques de Daech. Il n'est pas question d'envisager d'envoyer des troupes au sol dans cette malheureuse région. Mais il serait insupportable et honteux de ne pas aider les Kurdes dans leur combat contre l'horreur de Daech. Il faut leur envoyer des médicaments, des armes, de quoi résister aux chars de Daech, de quoi survivre et sauver des vies.
Il ne suffit pas, naturellement, d'aider là-bas les adversaires de Daech. Il faut lutter chez nous contre les conditions qui expédient au djihad tant de jeunes gens et même des femmes et des enfants. C'est une autre et lourde affaire. Tout ce qu'il est possible de dire ici, c'est que le monde et son histoire ont beaucoup changé et qu'il va falloir nous occuper de bien d'autres questions que celles qui nous occupent encore et qui semblent soudain futiles.

lundi 22 décembre 2014

Hamas et l'iran

Les hauts responsables du Hamas lors des célébrations du 27ème anniversaire du Mouvement ont déclaré: Nous ne reconnaîtrons pas l’entité sioniste et nous n’allons pas nous contenter d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967. Nous remercions l’Iran de nous fournir  des armes et des missiles.

 Du 12 au 14 décembre 2014, le Hamas a célébré son 27e anniversaire par de  nombreux défilés et rassemblements dans toute la bande de Gaza, en présence de dizaines de milliers de personnes. Le rassemblement principal dans le nord de l’enclave a semble-t-il été suivi par près de 100.000 personnes. Les célébrations de l’anniversaire comprenaient également un grand défilé de l’aile militaire du Hamas, les Brigades Izz Al-Din Al-Qassam.
Les autorités du Hamas qui ont pris la parole pendant les marches et les rassemblements ont souligné que le mouvement ne reconnaîtrait jamais l’entité sioniste ou ne se contentera pas d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967, et ils ont appelé à poursuivre sur la voie de la résistance et du djihad jusqu’à ce que toute la Palestine, du fleuve à la mer, soit libérée.
Abu ‘UBaida, le porte-parole des brigades Al-Qassam a remercié l’Iran de fournir au Hamas des fonds, des armes et des missiles et ainsi de l’aider à construire son armée, avec ses nombreuses unités avancées. Il a également déclaré que le Hamas allait bientôt faire libérer des prisonniers palestiniens par le biais d’échanges négociés de prisonniers.
Dans le même temps, les intervenants ont mis en garde contre une « explosion » imminente si Gaza ne recevait pas les fonds de remise en état qui lui ont été promis. Ils n’ont pas épargné l’Autorité palestinienne (AP) et ses dirigeants de leurs critiques, les qualifiant de «traîtres» et exhortant les habitants de Cisjordanie [Judée-Samarie] à se soulever contre eux.
Il convient de noter que le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mash’al, a brillé par son absence lors des célébrations d’anniversaire, tandis que les hauts responsables Mahmoud Al-Zahar et le porte-parole des brigades Al-Qassam, Abu ‘Ubaida étaient visiblement impliqués et ont participé publiquement. Un discours pré-enregistré par Mash’al devait être diffusé lors d’un rassemblement de masse à Hébron, mais cet événement a été annulé suite à l’intervention de l’Autorité palestinienne et de la sécurité israélienne.

un terroriste palestinien

La ville de Bezons, cité banlieusarde d’obédience communiste, a fait citoyen d’honneur un terroriste palestinien emprisonné en Israël, Majdi Ihrima Al-Rimawi. Le 13 février 2013, la famille du prisonnier était en ville  pour une belle cérémonie, racontée dans le bulletin municipal (p 9).

Dominique Lesparre, le maire et conseiller général PC, dans son discours d’introduction, a parlé d’un acte « fort et sans équivoque » contre la « colonisation ». Dans le journal de Bezons, Majdi Al-Rimawi est présenté ainsi: « Son crime ? Défendre sa ville et ses habitants, réclamer l’application du droit international pour rendre à la Palestine ses frontières de 1967, telles que reconnues par l’ONU (Organisation des Nations Unies), et sa capitale, Jérusalem-Est. Pour cela il a été condamné en 2002 à perpétuité… plus 80 ans ! »
Dominique Lepare
Bien. Il ne manque d’un détail dans cette histoire. Majdi Ihrima Al-Rimawi est bien emprisonné et condamné (en fait en 2008), mais pour avoir conçu et organisé, en 2001, l’assassinat du ministre israelien Rehavam Zeevi, abattu par un commando du FPLP (nationaliste et révolutionnaire) dans un hôtel de Jérusalem. C’est un peu plus concret que la défense d’une ville et de ses habitants, mais ce petit éclairage ne sera pas porté à la connaissance des gens de Bezons par leur aimable et solidaire municipalité. Donc des menteurs, ou des imbéciles, qui ne savent pas qui ils parrainent, ou qui le masquent.
C’est dans ces conditions que le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme a porté plainte contre la mairie et a demandé l’annulation de cette nomination et le retrait de la plaque en l’honneur de ce terroriste. Je jugement est tombé le 19 décembre:
Article 1er: la délibération du 13 févier 2013 du conseil municipal de Bezons et la décision apposant une plaque commémorative au nom de M. Madji Al Rimawi devant l’hôtel de ville sont annulées.
Article 2: Il est enjoint à la commune de Bezons de retirer la plaque commémorative au nom de M. Majdi Irhima Al Rimawi située devant l’hôtel de ville, dans un délai d’un mois à compter de la notification du présent jugement.

dimanche 21 décembre 2014

Naftali Bennett: « Justifier la terreur à Tel Aviv signifie que celle-ci se propagera à Londres, Paris et Bruxelles »

La décision de la Cour Européenne de Justice (concernant le Hamas) me fait penser à Sodome où le bien était le mal et le mal était le bien.
Cette décision de justice brade le sang juif et démontre un manque de clarté morale.Si quelques-uns pensent que sacrifier Israël sauvera l’Europe, ils ont tort.Israël est fort et sait comment se défendre contre ceux qui cherchent à l’anéantir. Les Européens eux-mêmes seront ceux qui auront à souffrir de renforcement des organisations terroristes comme le Hamas.
Justifier la terreur à Tel Aviv signifie que celle-ci se propagera à Londres, Paris et Bruxelles.
Malheureusement, l’Europe ne pourra pas dire que nous ne l’avons pas averti à l’avance.

Comment l’Union Européenne soutient la dictature arabe-palestinienne

Ces parlements européens ferment également les yeux sur le fait que, sous « l’Autorité palestinienne » en Judée et Samarie et du Hamas dans la bande de Gaza, il n’y a aucun respect de l’état de droit, la liberté d’expression, la transparence ou la responsabilité. Ces parlementaires occidentaux agissent en fait contre les intérêts des arabes-palestiniens, qui n’espèrent manifestement pas une autre dictature corrompue dans le monde arabe.
- « La situation en ‘’Palestine’’ n’est pas du tout conforme avec la démocratie ou l’état de droit… Réveillez-vous et regarder la perte des droits, la Loi et la sécurité. » — Freih Abou Medein, ancien ministre de la Justice de l’Autorité palestinienne.
- « Abu Mazen [Mahmoud Abbas] veut avoir tous les pouvoirs dans ses mains et dans celles de ses fidèles. Il agit de manière dictatoriale et veut prendre le contrôle de tout, surtout des finances. » — Yasser Abed Rabbo, Secrétaire général de l’OLP.
Ne pas fermer les yeux sur les violations des droits de l’homme, mais aussi des agressions sur la liberté d’expression, le pouvoir judiciaire et le système parlementaire dans les territoires sous contrôle arabe-palestinien, les parlements occidentaux ouvrent la voie pour une création d’un Etat voyou appelé « Palestine ».
Les parlements européens qui se précipitent pour reconnaître un « État palestinien » ne tiennent pas compte du fait que les arabes-palestiniens sont privés d’un Parlement qui ne fonctionne plus depuis sept ans.
Le Parlement arabe-palestinien, connu comme le Conseil législatif palestinien [PLC], est paralysé depuis 2007, quand le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza et expulsé l’autorité palestinienne [PA] violemment.
Ces parlements européens ferment également les yeux sur le fait que, sous « l’Autorité palestinienne » en Judée et Samarie et le Hamas dans la bande de Gaza, il n’y a aucun respect pour la primauté du droit, la liberté d’expression, la transparence ou la responsabilisation.
Cette semaine, le Parlement européen a également adopté une résolution reconnaissant un « État palestinien » en principe. Un total de 489 députés européens ont voté en faveur, tandis que 88 autres étaient contre.
Ironie du sort, le vote du Parlement de l’Union européenne a coïncidé avec une vague de répression sans précédent par les dirigeants de « l’Autorité palestinienne » sur le Conseil législatif palestinien et de son Secrétaire général, Ibrahim Khraisheh, à Ramallah.
Le Président de l’AP Mahmoud Abbas a ordonné l’arrestation de Khraisheh pour avoir prétendument critiqué le « premier ministre » Rami Hamdallah.
À la suite de vives protestations par les dirigeants des différentes factions arabes-palestiniennes, qui a décrit la décision comme une violation flagrante de la liberté d’expression, Abbas a été contraint de faire machine arrière.
Mais pour Abbas, ce n’était pas la fin de l’histoire. Après avoir annulé l’ordre d’arrestation contre Khraisheh, Abbas a dépêché des policiers au bâtiment du Parlement à Ramallah pour empêcher le haut fonctionnaire d’entrer dans l’enceinte du Parlement. La présence des policiers à l’entrée principale du Parlement a attiré de vives accusations de beaucoup d’arabes-palestiniens.
Khraisheh a été démis de son poste parce qu’il avait osé critiquer le gouvernement palestinien d’arrêter Bassam Zakarneh, chef du Syndicat des employés du public sur la rive occidentale. Beaucoup d’arabes-palestiniens ont également dénoncé l’arrestation de Zakarneh comme une attaque aux droits des travailleurs et une tentative d’intimidation.
Mais le Parlement de l’Union européenne et des autres parlements qui ont voté en faveur de la reconnaissance d’un « État palestinien » ne voient pas d’un besoin de commenter les mesures d’Abbas contre le PLC et un de ses hauts fonctionnaires. Les parlementaires de l’UE qui ont voté en faveur de l’État palestinien ne sont très probablement pas au courant de ce que l’ancien ministre de la Justice de l’autorité, Freih Abou Medein, avait à dire sur l’Etat de droit dans « l’Autorité palestinienne ».
Abu Medein a dressé un tableau sombre de ce à quoi pourrait ressembler le futur « Etat palestinien ».
Dans un article accablant qu’il a publié la semaine dernière, Abu Medein a écrit : « La situation en Palestine n’est pas conforme du tout avec la démocratie ou l’état de droit, parce que la mentalité palestinienne est trop grossière pour faire face à la transparence de la Loi et ses dispositions et  régulateurs. »
L’Attaque cinglante de Abu Medein, qui est dirigée d’abord contre Abbas, et qui s’est terminée par un appel aux arabes-palestiniens à « se réveiller et voir la perte du droit, des droits et de la sécurité » dans les zones contrôlées par « l’Autorité palestinienne » et le Hamas.
L’ex-ministre de la justice de « l’Autorité palestinienne » n’est pas le seul arabe-palestinien en vue qui semble comprendre qu’un « Etat palestinien » dans les circonstances actuelles serait tout sauf démocratique.
Yasser Abed Rabbo, le Secrétaire général de l’OLP qui jusqu’à récemment était considéré comme l’un des hauts confidents d’Abbas, a été cité la semaine dernière, condamnant fermement le système « dictatorial » du Président de « l’Autorité palestinienne ».
Se référant à Abbas par son nom de guerre, Abed Rabbo a déclaré : « Abu Mazen veut concentrer tous les pouvoirs dans ses mains et les mains de ses fidèles. Il agit de manière dictatoriale et veut prendre le contrôle de tout, surtout des finances. Je ne sais pas ce que cet homme veut et pourquoi il se comporte de cette manière. Que se passera-t-il après le départ de Abu Mazen ? »
Les membres du Parlement de Suède, de Grande-Bretagne, de France et du Portugal qui ont voté en faveur de la reconnaissance d’un « État palestinien » ne semblent pas se soucier de leurs collègues arabes-palestiniens, qui ont été privé de mener à bien leurs obligations parlementaires à la suite de la lutte du pouvoir entre le Hamas et la faction du Fatah d’Abbas. Ni qu’ils ne semblent se soucier si l’Etat palestinien sera une autre dictature corrompue où il n’y a pas de place pour l’Etat de droit, la transparence ou la liberté d’expression.
Évidemment, les parlementaires de l’ouest ne voient aucun acte répréhensible ou mal dans les actions de la direction arabe-palestinienne et du Hamas. Ils sont prêts à voter en faveur d’un « Etat palestinien », même s’il ne semble pas qu’il sera dirigé par la démocratie et la transparence.
Ces parlementaires occidentaux agissent en fait contre les intérêts des arabes-palestiniens, qui n’espèrent manifestement pas une autre dictature corrompue dans le monde arabe. Ne pas fermer les yeux sur les violations des droits de l’homme, mais aussi les agressions sur la liberté d’expression, le pouvoir judiciaire et le système parlementaire dans les territoires arabes-palestiniens, les parlements occidentaux ouvrent la voie à la création d’un Etat voyou appelé « Palestine »

Affaire Zemmour

Eric Zemmour, auteur du  livre « Le suicide français », en tête des ventes en France, est accusé d’avoir, dans un entretien au Corriere della Sera, journal italien, évoqué l’éventualité de la déportation des musulmans de France, comme réponse à l’échec de l’assimilation et du modèle multiculturel. Il parle des risques d’une guerre civile en France qui seraient liés à la présence des musulmans, du fait qu’ils « vivent entre eux, dans les banlieues ». Le Cran veut en réaction citer Éric Zemmour à comparaître "pour apologie de crime contre l'humanité et incitation à la haine raciale".
 
 
Une série d’autres associations ont annoncé jeudi des actions en justice et appelé les médias à cesser leur collaboration avec le polémiste, SOS Racisme ayant lancé de son côté une pétition. Le Ministre de l’intérieur lui-même a appelé à se mobiliser contre ce dernier. C’est Jean-Luc Mélenchon qui a publié un billet sur son blog avec la traduction de l’interview où est avancée qu’Eric Zemmour aurait parlé de « déportation... » Il s’en défend expliquant sur RTL qu’il n’a jamais prononcé ce mot, pas plus qu’il aurait répondu à une question du journaliste le contenant.
Par-delà le débat sur le mot, si on ne peut que fermement condamner des propos qui défendent l’idée d’une mise à feu et à sang de la France par les musulmans, identifiés à la peur de l’étranger, suggérant pour remède des expulsions massives, on doit s’interroger sur ce déchaînement de procédures et d’appels à faire taire le polémiste. iTELE a déjà annoncé la fin de l'émission dans laquelle il intervenait.
Après la Licra, l'UEJF a annoncé une plainte pour "incitation à la haine raciale". La Grande Mosquée de Paris (GMP), le Conseil Français du Culte Musulman, le Rassemblement des musulmans de France et l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), annoncent vouloir faire de même. On assiste à un amalgame curieux d’associations qui pourraient s’affronter violemment sur d’autres terrains qui se retrouvent là, avec un mélange en quelque sorte contre-nature. On ne voit pas bien ce qui pourrait réunir l’UOIF, organisation qui milite pour un islam pur et dur, qui invite les Frères Ramadan à ses congrès et des chefs religieux radicaux, qui font de la publicité pour la charia et rejettent les valeurs occidentales qu’ils critiquent partout sur leur passage, et la Licra ou SOS Racisme, plus respectueuses de nos valeurs communes et de la République ? Ne parlons pas encore du Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) qui considère la laïcité comme un outil d'exclusion contre les musulmans et met sur le même plan dans sa logorrhée antirépublicaine notre Premier ministre Manuel Valls, Vincent Peillon, la Sénatrice PRG Françoise Laborde et Marine Le Pen !
Le CRAN lui-même, qui se présente en défenseur permanent des opprimés, alimente le moulin d’un Eric Zemmour par son combat en faveur de la reconnaissance d’une logique des minorités, opposant noirs et blancs selon un discours de victimisation qui désigne la France comme encore habitée par un racisme postcolonial. C’est un stéréotype des contradictions qui traversent le débat politique français et sèment le trouble. Si le bouc-émissaire pour le FN c’est l’étranger désigné comme responsable de tous les maux, pour le CRAN, c’est la France et les Français, invitant de la même façon à se tromper de colère. Face aux difficultés économiques et sociales que connaissent, comme bien d’autres, les personnes de couleur, l’organisation les interprète comme autant de faits de discrimination dont elles seraient systématiquement frappées, alors que tous bénéficient largement de l’égalité des droits contenue à l’Article premier de notre Constitution. Non que les discriminations n’existeraient pas dans notre pays, dont la moindre doit être évidemment combattue, mais elles sont ici, selon tous les indicateurs, un facteur clairement minoritaire. On assiste à une même démarche, à travers le discours de victimisation d’une partie des musulmans engagés dans un militantisme religieux, qui entend imposer ses règles à la société française.
On explique qu’on entend trop le journaliste incriminé sur les chaînes et les radios. Peut-être… Mais n’est-ce pas finalement d’abord, parce qu’Eric Zemmour apparait comme l’épouvantail idéal, dont les excès autorisent tous les amalgames, tel le conglomérat des associations qui se pourvoient contre lui s’en fait le reflet, dont certaines feraient bien de s’interroger sur l’après ? Cela justifie aussi le rejet de bien des questions sérieuses posées à la société française, que le polémiste traite sur le mode de la caricature et de la provocation crispé sur une posture identitaire conservatrice, auxquelles il faut néanmoins absolument répondre mais avec mesure et sur le fond.
En appeler de façon générale à interdire d’antenne un journaliste en s’attaquant ainsi à une liberté fondamentale, est-ce bien raisonnable? Personne n’a heureusement le pouvoir de le faire, comme le CSA vient de le rappeler. Ceux qui en appellent à cela, rejoignent les promoteurs d’un combat qui vise à faire taire l’existence de problèmes majeurs concernant notre vivre-ensemble, qui sont comme autant de cocottes minutes prêtes à exploser, comme toutes les enquêtes d’opinion le montrent. Selon une étude réalisée par l'institut Sociovision publiée début décembre, sur la perception de la religion par les Français, « la laïcité est une valeur qui progresse dans l'Hexagone sauf pour les musulmans (pratiquants) ». Alors que la religion s’est sécularisée progressivement en France on assiste à un mouvement inverse avec une partie de l’islam qui se raidit, qui fait retour à la tradition et à une conception communautaire fermée, avec une montée croissante des revendications communautaires à caractère religieux, comprenant le risque du communautarisme et de division de notre société. Cette façon, pour une partie de la population de la France, de faire passer une religion, la foi, avant la citoyenneté (« Le droit est sans prise sur la foi » nous disent, Chems-eddine Hafiz et Gilles Devers, les avocats de  la mosquée de Lyon et de la mosquée de Paris. Droit et religion musulmane, Dalloz, 2005, Pages 34 à 36), est perçue légitimement par d’autres, comme un risque majeur d’éclatement de notre société et d’affaiblissement de sa cohésion, d’effritement de ses forces sociales, de mise en situation de vulnérabilité face à un groupe religieux qui se transforme en groupe de pression qui va croissant. Une enquête d’opinion encore plus récente montrent que les Français ont changé d’avis concernant le droit de vote des étrangers, puisqu’ils étaient 61% à y être favorables en 2011 et 60% contre aujourd’hui.
Ce ne sont pas les propos d’un Zemmour, qui est comme un symptôme politique, qui amènent à ce constat, mais la réalité ! Notre société est devenue plus composite qu’il y a 30 ans, et c’est un défi que de parvenir à faire vivre ensemble autant d’individus différents. Si elle peut-être considérée comme multiculturelle sociologiquement elle ne l’est pas juridiquement, bien heureusement. Nous avons su éviter le piège du communautarisme jusqu’à présent, qui est un poison pour nos valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, mais le danger existe. Le CRAN, à travers sa profession de foi qui est d’aller chercher dans le passé à activer un ressentiment des noirs envers la France qu’il instrumentalise, pousse au refus du mélange entre blancs et noirs, de la même façon que monte le refus du mélange au-delà de la communauté de croyance chez de nombreux musulmans pratiquants, avec l’affirmation d’un port du voile qui le symbolise.
Comment oublier que ces phénomènes se produisent dans le contexte d’une grave crise de notre système de représentation, au regard d’un peuple qui très largement ne s’y reconnait plus, avec un clivage droite-gauche de plus en plus inopérant ? Une situation qui pourrait conduire à une belle catastrophe pour la démocratie et nos libertés. Ce qui est en train de devenir historiquement l’Affaire Zemmour ne doit pas conduire à interdire de penser mais au contraire justifier de libérer la parole autrement, pour déjouer ce piège contenu dans la volonté d’étouffer un débat indispensable à définir ce que nous voulons comme société.

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jeudi 18 décembre 2014

Netanyahu : « Abbas sera renversé en Judée-Samarie par le Hamas comme à Gaza ! »

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a mis en garde jeudi le Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas sur une prise de contrôle du pouvoir par le Hamas en Judée-Samarie.
« Abu Mazen [nom de guerre de M. Abbas] pense pouvoir nous menacer en prenant des mesures unilatérales. Il se trompe et ne comprend pas que son pouvoir sera renversé en Judée-Samarie par le Hamas comme cela s’est passé à Gaza », a assuré le dirigeant israélien dans un communiqué.
« Nous n’accepterons jamais les diktats unilatéraux comme ne les ont jamais accepté les Maccabées », a-t-il ajouté, en référence à l’héroïsme des fils du prêtre Mattathias qui ont résisté à la politique d’hellénisation forcée pratiquée par les Séleucides au IIe siècle av. J.-C, célébrés dans le judaïsme par la fête de Hanoucca.
Des propos qui interviennent alors que des milliers de Palestiniens de Gaza, proches de l’ex-homme fort du Fatah à Gaza, Mohammad Dahlane, ont manifesté jeudi violemment contre M. Abbas, l’accusant d’être un « traître », un « corrompu » et un « tyran ».

Berlin: les manifestants islamistes pro-Hamas scandent « Gazez les Juifs ! ». La gangrène antisémite islamiste gagne toute l’Europe

Berlin: lors des manifestations organisées par les immigrés musulmans et les groupes néo-nazis en soutien aux terroristes du Hamas, les manifestants ont scandé des slogans antisémites tel que « Gazez le Jufs ! ».

Les autorités allemandes ont ordonné aux manifestants d’arrêter de scander des messages antisémites.

Les groupuscules néo-nazis retrouvent ainsi leurs vieilles alliances avec l’Islam radical comme au bon vieux temps lorsque Hitler faisait alliance avec le Mufti de Jérusalem pour exterminer les juifs…
Les autorités berlinoises mènent une enquête sur ​​le comportement antisémite d’un imam radical de la ville , Abu Bilal Ismail, après une vidéo révélée par le quotidien israélien Haaretz appelant à annihiler tous les Juifs, et ont décidé de l’expulser d’Allemagne.
Ci-après, les extraits du sermon du vendredi 18 juillet 2014, « éructé » par l’imam Abu Bilal Ismail de la mosqué Al-Nour à Berlin et posté sur Internet :
“Regardez- les (les dirigeants arabes). Voyez comme ils ont conspiré et continuent à conspirer contre nos frères à Gaza. Gaza est un pays de gloire, le pays du jihad, le pays de l’honneur, qui fait face à la puissante machine de guerre des Juifs sionistes, ces criminels, qui tuent les prophètes, répandent le sang, massacrent des enfants, rendent les femmes veuves, détruisent les maisons avec leurs habitants, frappent Gaza avec toute la puissance militaire, dont ils disposent. »
« Oh Allah, détruit les Sionistes Juifs. Ils ne représentent pas un défi pour vous. Comptez-les et tuez-les jusqu’au dernier. N’épargnez aucun Juif. Faites trembler le sol sous leurs pieds. Faites-les atrocement souffrir. Déviez leurs balles, dispersez-les. Ils se conduisent de façon tyrannique partout sur la terre et répandent la corruption. Oh Allah, châtiez-les. »
Condamnant l’anti-sémitisme, Dieter Graumann, président du Conseil central des Juifs d’Allemagne, a été cité par l’AFP  en disant:
« Nous sommes actuellement confrontés dans ce pays à une explosion d’une haine anti-juive violente et diabolique, qui nous choque tous et nous effraye au plus haut point. »
« Jamais, nous n’aurions pu imaginer, que de tels propos antisémites, des plus affreux et des plus primitifs, puissent à nouveau être hurlés dans les rues allemandes. »
« Les Juifs sont à nouveau menacés ouvertement en Allemagne et parfois agressés physiquement, les synagogues sont dégradées et déclarées comme cibles. »
Lors d’une manifestation pro-Gaza à Berlin en juillet dernier, un touriste israélien fut agressé verbalement et dut être protégé par la police.
Après les violences islamistes en France et en Belgique, la gangrène antisémite d’origine musulmane gagne toute l’Europe.

mercredi 17 décembre 2014

ONU : Quand le Gouvernement français se fait perversement l’inspirateur des ennemis de l’Etat juif

il apparaît que le projet de résolution palestinien réclamant la fin de « l’occupation israélienne », qui sera soumis mercredi au Conseil de sécurité de l’ONU, est largement inspiré par les propositions du gouvernement français, a indiqué le ministre palestinien des Affaires étrangères. « Le texte qui sera présenté aujourd’hui est le projet français qui a été amendé avec les observations (…) palestiniennes. Il sera présenté aujourd’hui (mercredi) au Conseil de sécurité comme projet et soumis à un vote 24 heures après », a affirmé Riyad al-Malki à l’AFP.

Le ministre a toutefois évoqué la possibilité que ce vote soit retardé « au cas où aucun des 15 membres du Conseil de sécurité ne demande qu’il soit soumis à un vote ».
Le ministre n’a pas indiqué si le projet de résolution inclura une clause sur une date butoir pour la fin de « l’occupation israélienne », que les Palestiniens réclament d’ici deux ans.
Riyad al-Malki a en revanche indiqué que la France avait retiré la clause controversée portant sur une reconnaissance par les Palestiniens d’Israël comme Etat juif. Allez donc ! Qui inspire qui ?
Selon lui, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius « a confirmé que cette question ne serait pas incluse dans le projet de résolution ».
En cas de veto américain, les « Palestiniens » ont l’intention de demander aussitôt leur adhésion à une série d’organisations et de conventions internationales, parmi lesquelles la Cour pénale internationale (CPI), a récemment déclaré le négociateur en chef « palestinien » Saëb Erakat au secrétaire d’Etat américain, selon un haut responsable proche des discussions entre « Palestiniens » et John Kerry.
Les Etats-Unis sont fermement opposés à ce que les « Palestiniens » rejoignent la CPI, une telle adhésion leur permettant de poursuivre Israël pour crimes de guerre.
De manière plus générale, Washington s’oppose aux initiatives unilatérales qu’on essaierait d’imposer à son allié israélien sans passer par des discussions bilatérales.
Les Israéliens ont de leur côté prévenu qu’ils s’opposeraient de toute force au projet palestinien.
Avec la dérive criminelle du gouvernement actuel de la France qui semble ne pas connaître de limites à son action contre l’Etat juif visant à le délégitimer afin de le livrer à ses ennemis mortels, nous sommes entrés dans une phase critique où tout peut survenir.
Ajoutez à cela le fait que le Hamas est désormais sorti de la liste des organisations terroriste établie par les Etats Unis et l’Union européenne, parce que l’on ose encore désigner par « la justice européenne » au prétexte fallacieux d’un vice de procédure, tout en prétendant maintenir le gel de ses avoirs en Europe. Mais le Qatar est encore là pour compenser.
Que le Hamas est le « filleul » du Qatar qui le finance et se fait son porte-parole dans les instances internationales.
Et sachant que le Qatar est le premier émirat financier du terrorisme islamiste dans le monde et contre Israël en particulier et qui, étant investi massivement dans les banlieues françaises pour prendre en charge les « français de la diversité » a transformé la France en son terrain de jeu grâce à ses milliards, en faisant oublier à toute la classe politique de droite et de gauche de ce pays ce qui lui restait de valeurs et d’honneur.
La « Françarabie » comme « l’Eurabia » ne sont pas qu’un slogan, c’est devenu une réalité perversifiée au-delà de ce que d’une part le Quai d’Orsay aurait osé rêver, et d’autre part ce que l’Europe judéophobe n’avait osé réaffirmer depuis 70 années.
Ce qui confirme que les penchants criminels européens semblent intacts et prêts à se remettre en action. De l’histoire beaucoup n’ont rien appris.

Le Parlement européen botte en touche sur la Palestine

Pas de vote solennel, mais une simple motion reconnaissant « en principe l’État Palestinien ». Une prise de position uniquement symbolique. De plus, la reconnaissance doit, selon le Parlement, «aller de pair avec le processus de paix» ce qui renvoie les palestiniens à la table des négociations.

Le Parlement européen ne s’est pas prononcé sur la reconnaissance de l’État palestinien, mais a seulement reconnu « en principe » un tel État, qui jouit déjà du statut d’État non-membre à l’ONU. Un choix qui a pour objectif de ne froisser personne.
Selon Reuters  « le Parlement européen soutient le principe de la reconnaissance d’un Etat palestinien et d’une solution à deux Etats mais estime que ceux-ci devraient aller de pair avec le développement des pourparlers de paix négociés par les deux » selon la résolution adoptée par 498 voix contre 88.. Il n’y aura donc finalement pas de vote sur la reconnaissance d’un Etat palestinien mercredi à Strasbourg mais les eurodéputés se prononceront sur un compromis qui appuie une solution négociée à deux Etats.
L’eurodéputé Italien Fulvio Martusiciello a déclaré : « Il serait intéressant que ce débat s’occupe  de la reconnaissance de la Palestine et de la sécurité du peuple israélien. Il est inadmissible qu’un citoyen israélien ne puisse pas sortir de chez lui sans courir le risque d’être blessé à l’acide, d’être la victime d’un attentat ou d’être renversé par une voiture ».
En cela, le Parlement européen n’a pas été aussi loin que la gauche française résolument anti-israélienne qui a fait voter un texte scandaleux qui n’a pour seul objectif que de tenter de reconquérir les voix musulmanes en attisant les tensions entre israéliens et palestiniens.
Les socialistes, les Verts et la gauche radicale souhaitaient appeler les Etats membres à reconnaître l’Etat palestinien, mais le PPE (droite), principale formation politique du Parlement, a pesé pour lier cette perspective à une relance des pourparlers de paix. Ces différentes approches, entre ceux qui voient dans la reconnaissance de l’Etat palestinien un catalyseur pour la paix et ceux pour qui la paix doit être une condition préalable, avaient déjà conduit les eurodéputés à reporter leur vote en novembre.
«Il n’y a pas de reconnaissance immédiate sans condition», a affirmé le président du groupe PPE, Manfred Weber. Son homologue socialiste, Gianni Pittella, a salué «une décision historique» et une«victoire de l’ensemble du Parlement».
Le Parlement a décidé «d’engager une initiative intitulée « Parlementaires pour la paix » visant à rapprocher les parlementaires européens, israéliens et palestiniens»pour faire progresser les perspectives de paix.
C’est une bonne nouvelle pour Israël.

Netanyahu : « La résolution française va provoquer une escalade de la violence »

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est entretenu jeudi avec le président français François Hollande pour lui demander de mettre un terme au plan diplomatique de son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, auprès du Conseil de sécurité des Nations-Unies.
« J’ai dit à M. Hollande que ce plan diplomatique va provoquer de graves conséquences », a déclaré le dirigeant israélien lors d’un entretien à Rome avec le Secrétaire d’État américain John Kerry. « La résolution française va nuire aux négociations futures et va provoquer une escalade de la violence », a-t-il ajouté.
La France tente depuis plusieurs semaines d’obtenir le soutien des 15 membres du Conseil de sécurité pour faire voter une résolution soutenant un calendrier de deux années pour aboutir à un règlement définitif du conflit israélo-palestinien.
Les 2 et 11 décembre, l’Assemblée nationale et le Sénat ont voté en faveur d’une proposition parlementaire invitant le gouvernement français à reconnaitre un État palestinien. Le ministre des Affaires étrangères, a indiqué qu’en cas d’échecs des négociations au bout des deux années, la France reconnaîtrait l’État de « Palestine ».

Netanyahu réagit au Tribunal de l’UE : « L’Europe n’a rien appris de l’extermination des Juifs »

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exigé mercredi que lUnion européenne replace « immédiatement » le Hamas sur sa liste des organisations terroristes et a accusé l’Europe de ne pas avoir retenu les leçons de l’extermination des Juifs par les Nazis.
« Il semble que beaucoup trop de gens en Europe, où six millions de juifs ont été massacrés, n’ont rien appris », a fustigé le dirigeant israélien. « Nous continuerons à défendre notre peuple et notre État contre les forces de la terreur et de l’hypocrisie », a-t-il ajouté.
Le Tribunal de l’Union européenne a retiré mercredi le Hamas de la liste des organisations terroristes de l’Union Européenne (UE) suite à un vice de procédure lors de l’inscription du mouvement islamiste sur la liste noire de l’UE.
Selon la cour de justice, les éléments à charge contre le Hamas sont insuffisants et ne reposent que sur « des imputations factuelles tirées de la presse et d’Internet ». Toutefois, le tribunal a maintenu temporairement le gel des avoirs en Europe de l’organisation terroriste.
Le Hamas a été ajouté en 2003 à la liste européenne des organisations terroristes, suite à un effort diplomatique mené par Israël et les Etats-Unis.
Israël et plusieurs États membres de l’UE préparent un dossier avec des preuves suffisantes pour réintégrer d’ici quelques mois le Hamas sur la liste des organisations terroristes.

Shimon Pères à Paris : « L’antisémitisme est une honte pour les nations ! »

Shimon Peres, le dernier des pères fondateurs de l’État d’Israël, était mardi l’invité d’honneur de la Grande Soirée annuelle du Keren Hayessod France. L’occasion pour l’ancien président israélien d’évoquer sa vision du monde.
« L’antisémitisme est une maladie. Mais l’antisémitisme d’aujourd’hui est arrivé dans une nouvelle ère, une ère mondiale et globale. Il est peut-être un danger pour les Juifs mais il est avant tout une honte pour les nations où il prospère. Les nations qui ne luttent pas contre ce fléau sont des lâches. », a déclaré M. Pères, félicitant au contraire l’engagement de la France.
M. Pères a tenu à saluer également le « rôle crucial » de la France aux côtés du jeune État d’Israël en 1947. « Pour moi, cette amitié restera pour toujours un chapitre extraordinaire de notre histoire », a-t-il assuré.
Sur les relations d’Israël avec ses voisins, le Prix Nobel de la Paix 1993 a exhorté les pays arabes à s’unir à Israël dans la lutte contre le terrorisme islamique. « C’est le terrorisme qui fait couler le sang de centaine de milliers d’innocents. », a-t-il dénoncé, ajoutant qu’il œuvre pour la création d’une organisation de dirigeants religieux contre le terrorisme.
Après avoir évoqué le role important de la foi en Dieu et en l’espoir, M. Pères a participé à l’allumage de la première bougie de la fête juive de Hanoucca. Entouré d’un important dispositif de sécurité, l’ancien dirigeant israélien a quitté le dîner de gala sous les applaudissements des 600 convives.
En préambule à la soirée, Richard Prasquier, le président du Keren Hayessod France, a appelé les Juifs de France et de Diaspora, à aider le fonds national du mouvement sioniste mondial. « N’oubliez pas le Keren Hayesod, car le Keren Hayesod n’oublie aucun Juif. »

 Le Keren Hayessod France a été créé en 2013. Le Keren Hayessod est actif dans 60 pays. Il participe activement, entre autre, à l’intégration en Israël des nouveaux olim (migrants juifs).

lundi 15 décembre 2014

Sans Israël, les Palestiniens ne sont rien

Kerry Ashton Fabius et tous les autres ont décidé de donner 5,4 milliards de dollars pour Gaza. Kerry et les autres montrent du doigt Israël et exigent la création d’un État palestinien, et entre temps des milliers de kurdes à Kubani et ailleurs sont massacrés et oubliés.
Des milliers de chrétiens d’Orient sont massacrés et expulsés, et d’autres centaines de milliers sont sur les routes d’Irak et de Syrie comme des hommes sans nom, sans patrie sans amis sans rien.
Tous ceux-là n’ont pas la chance d’être Palestiniens, ils n’intéressent personne, ni Kerry ni Fabius ni Ashton.
Pour eux pas de conférences, pour eux pas de milliards, pour eux pas d’avenir mais la mort et l’oubli de l’histoire et des grandes puissances qui continuent à s’occuper d’Israël et des pauvres Palestiniens qui ont assassiné des enfants et tirent des milliers de roquettes sur l’État Juif.
La chance des Palestiniens, c’est Israël. Sans nous, ils ne sont rien et n’intéressent personne.
Daeish, qui est aux portes de Baghdad, qui massacre les kurdes de Syrie aux portes de la Turquie, qui regarde et ne fait rien, doit bien rire ce soir quand il voit qu’aujourd’hui le monde s’est mobilisé pour le Hamas à Gaza et a oublié l’ennemi principal, le danger premier pour le monde, l’État Islamique.
Le leadership occidental actuel se trompe de route et le résultat va être terrifiant.
Le Moyen-Orient est en train de basculer dans la folie meurtrière islamiste, et le monde s’occupe de reconstruire Gaza aux mains des djihadistes du Hamas bien plus prêts de Daeish que de la déclaration des droits de l’homme.

Assez !

Assez ! Assez de cet antisémitisme qui semble ne plus connaître de limites en France. Ce que j’entends le plus souvent c’est cette angoissante interrogation : « Jusqu’où » ? Nul ne le sait car on ne voit pas comment cette haine anti-juive si banalisée pourra être contenue. La parole est libérée, on peut crier « Mort aux Juifs », comme cela fut le cas cet été dans les rues de Paris, en quasi toute impunité. On peut sur les réseaux sociaux déverser toute sa haine sans être inquiété non plus. Le mal est profond et est loin d’être conjoncturel comme un écho à la situation au Proche-Orient.
La réalité c’est que Créteil n’est hélas qu’une agression de plus qui vient gonfler des statistiques qui ont explosé cette année. En parlant de statistiques, comme de nombreux rabbins, je suis amené à rédiger des certificats de judéité pour les candidats à l’alyah. Avant la tuerie de Toulouse j’en émettais environ une dizaine par an. Depuis, et cela va en s’accélérant, c’est près d’une dizaine non par an mais par mois. Nous parvenons à peine à répondre à la demande et les délais s’allongent pour obtenir ce certificat indispensable pour établir un dossier.
Jusque-là les éléments de langage dans la communauté juive étaient connus. Oui il y a des antisémites en France mais la France, elle, ne l’est pas. Oui le Gouvernement lutte efficacement contre l’antisémitisme et en prend la pleine mesure. Oui le vivre-ensemble est possible et nous saluons toutes les initiatives et je pourrai multiplier encore ces belles phrases tant entendues. Mais assez. Assez de cet angélisme. La réalité est tout autre. La communauté juive est seule face à elle-même et le point de rupture entre ses membres et les discours convenus est proche. A quoi bon se complaire dans les ors de la République en espérant une énième condamnation ?
Vous trouverez probablement ces mots alarmistes et désespérés. Nous aimerions pouvoir porter une espérance et croire en des lendemains meilleurs mais las. A chaque fois, après Le martyre d’Ilan Halimi, après la tuerie de Toulouse nous avons pensé ou espéré que cela ne pourrait aller plus loin. Pourquoi cette haine cesserait-elle mais surtout comment la stopper ? Cet antisémitisme est porté par la jeune génération et certains en viennent même à applaudir un député d’extrême droite lorsqu’il prend position contre la reconnaissance de l’Etat palestinien, on en oublie au passage que tous les députés du Front National se sont abstenus malgré des envolées lyriques. On essaye de se convaincre que le nouvel antisémitisme a chassé le traditionnel. En réalité l’antisémitisme en France a de multiples visages et jamais les Juifs ont été aussi détestés. Jamais. Alors tout à l’heure à Créteil le Ministre de l’Intérieur sera présent lors du rassemblement et il rappellera que s’attaquer aux Juifs c’est s’attaquer à la République et qu’il faut combattre tous les racismes et faire de la lutte contre l’antisémitisme une cause nationale. Il le dira encore et encore et nous, nous y croirons encore et encore.

un attentat suicide du Hamas déjoué

La police et l’armée israélienne ont déjoué le mois dernier un attentat suicide de l’organisation terroriste islamiste du Hamas, ont révélé lundi les autorités israéliennes.
Selon les premières informations rendues publiques, un terroriste palestinien déguisé en femme juive enceinte devait se faire exploser à Tel-Aviv. Cinq terroristes du Hamas et du Jihad islamique palestiniens ont été arrêtés. Ils planifiaient également d’autres attaques et l’enlèvement de soldats.
Lors d’une opération spéciale des unités israéliennes aux domiciles des terroristes, plusieurs armes de combats ont été saisies.
Un tribunal militaire israélien a déposé un acte d’accusation contre le commando terroriste pour complot en vue de causer intentionnellement la mort et association avec une organisation terroriste.

un responsable musulman s’attaque aux juifs français de Tsahal

Lahoucine Goumri, le président de l’Union des musulmans de Lunel, une ville du sud de la France accusée d’être une filière djihadiste, a refusé de condamner le départ vers la Syrie des djihadistes français et s’est attaqué aux Juifs français servant dans l’armée israélienne.
«Pourquoi est-ce qu’une mosquée condamnerait, alors que les autres religions ne le font pas ?», a déclaré le responsable musulman dans une interview publiée samedi par «Le Midi-Libre», ajoutant «Pourquoi condamner ces jeunes qui sont partis au nom d’une injustice en Syrie et pas ces Français qui sont partis et ont tué des bébés palestiniens avec Tsahal l’été dernier ?».
«Je ne condamne pas du tout ces départs. Les gens sont libres de partir ou de rester : il y a des gens qui pensent que c’est un jihad, d’autres qui pensent que là-bas il y une injustice à combattre. La mosquée n’a pas à condamner ou ne pas condamner ces départs-là», a déclaré Lahoucine Goumri sur France Inter.
Des propos « violents » et « irresponsables » condamnés par la sous-préfecture de Lunel qui interviennent après le décès, le week end dernier, de deux jeunes djihadistes français, moins de deux mois après la mort de quatre autres djihadistes, originaires également de Lunel.

Tariq Ramadan incite au jihad anti-israélien sur Canal+

L’islamologue Tariq Ramadan a défendu vendredi le droit des Palestiniens de « résister » par les armes à « l’occupation israélienne », et a accusé la France de « racisme institutionnel ».
« Aujourd’hui, quand vous êtes dans un pays et que vous êtes sous une oppression ou sous une colonisation, la résistance à la colonisation, à l’exploitation, elle est légitime, en l’occurrence si on prend le cas de la Palestine », a-t-il déclaré au Grand Journal de Canal+.
« Je ne suis pas d’accord avec les moyens qui consistent à tuer les innocents, mais à résister à une armée qui tue 2000 personnes innocentes comme l’été dernier, c’est quelque chose qu’il faut mettre en évidence », a-t-il ajouté, omettant volontairement d’indiquer que plus de la moitié des Palestiniens tués, appartenaient à des organisations terroristes, de l’aveu même du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
« Je suis assez en accord avec Mandela qui disait une chose très vraie : les victimes ne sont pas ceux qui choisissent les armes de leur résistance, ils s’adaptent aux armes de leur oppresseur », a poursuivi l’islamologue controversé.
Interrogé sur des propos controversés écrits en 2012 sur l’affaire Mérah, dans lesquels il impute les meurtres du terroriste franco-algérien, qualifié de « pauvre garçon », aux discriminations subies en France par les Musulmans, le prédicateur islamiste, très embarrassé, a accusé la France de « racisme institutionnel ».

Je suis juif sioniste et j’aime les crèches et les églises

On assiste de toute part à des tentatives de plus en plus évidentes de nier l’identité de la France, d’en extraire ses racines et ses valeurs judéo-chrétiennes pour les remplacer par un melting-pot multiculturel, caché sous de faux semblants laïcards.
Après avoir attaqué la famille et sa structure, après « la théorie du genre », c’est aux symboles du Christianisme que s’en prend cette gauche qui tente de nous faire oublier qui nous sommes et d’où nous venons !
Je suis né en France, de parents nés en France et j’ai toujours connu les crèches. J’ai toujours aimé ce moment particulier hors du temps où les Chrétiens fêtent la naissance du Christ. Comme j’ai toujours admiré l’architecture des églises, l’ambiance feutrée qui y règne.
Pourtant je suis Juif et fier de l’être. Pourtant je suis sioniste et je le revendique.
Mais qui mieux qu’un Juif sioniste peut comprendre l’attachement à l’identité chrétienne, le besoin de ne pas se renier, ne pas renier son histoire et sa culture pour un néant multiculturel ?
Et que nous propose-t-on en échange de milliers d’années d’histoire, de foi, de culture ?
Rien, le néant où tous les peuples du monde doivent se fondre et perdre leur identité. Un néant où toutes les civilisations se valent, surtout celle relevant de l’Islam !
Il fût surement pas très heureux de dire que toutes les civilisations ne se valaient pas, il eut été plus adroit de dire que toutes les civilisations ne nous conviennent pas…
Mais il est certain que toutes les civilisations n’ont pas le même regard sur la vie, sur l’être humain, sur la femme, sur la liberté, sur la démocratie. Il est certain que toutes celles relevant de l’Islam ne sont pas compatibles avec la nôtre d’inspiration judéo-chrétienne.
Or c’est bien aux fondements mêmes de notre civilisation qu’on s’attaque en voulant éliminer les symboles du Christianisme en interdisant les crèches.
Et dans le même temps, les nouveaux chantres de la laïcité ne se gênent pas pour organiser des Ramadan dans les municipalités de gauche au nom du « mieux vivre ensemble », tarte à la crème pour ne pas oser constater l’échec de l’intégration de nouvelles populations d’immigrés.
En quoi cela concerne un Juif sioniste ?
En tant que Juif, je ne peux détourner les yeux de cette attaque en règle des symboles du Christianisme au nom d’une laïcité permissive avec l’Islam mais rigoureuse avec les autres, car je reconnais là la même façon de procéder d’un Islam conquérant qui tente en Terre Sainte de faire disparaitre toute trace du Judaïsme en s’attaquant aux symboles de celui-ci.
Ce que l’on tente de faire avaler aux français en voulant effacer l’identité chrétienne, c’est exactement ce que font les islamo-palestiniens en revendiquant la Judée Samarie, berceau du Judaïsme, Jérusalem ville sainte pour les Chrétiens et les Juifs (mais pas pour l’Islam contrairement aux affirmations récentes de ceux-ci). Ils tentent de déjudaïser la Terre Sainte comme on déchristianise la France !
Juifs et Chrétiens ont une communauté de destin qui va bien au-delà du partage de l’Ancien testament.
Juifs et Chrétiens se sont enrichis mutuellement pendant deux mille ans pour construire cette civilisation où prônent nos valeurs communes et qui n’ont aucun rapport avec celles de l’Islam que l’on tente de nous imposer de force partout.
Si j’ai aimé l’école laïque et républicaine c’est parce qu’elle nous enseignait à nous respecter avec nos différences. Mais elle ne tentait jamais d’extirper en nous nos croyances comme le font ces « nouveaux laïcards » de gauche qui veulent rayer le passé chrétien de la France.
La France fût pourtant la « Fille ainée de l’Eglise ».
Doit-on l’oublier parce que l’on tente d’y imposer aux forceps des masses d’immigrants qui apportent avec eux leur culture et qui refusent d’intégrer la nôtre ?
Le grand remplacement décrit par Renaud Camus n’est pas qu’un fantasme : on en voit tous les jours ses effets. Aujourd’hui on attaque les crèches, demain on détruira les églises, les synagogues et on construira à leur place des mosquées…
Il ne s’agit pas d’islamophobie mais du constat amer que personne n’invoque de principe de laïcité quand des municipalités de gauche organisent des Ramadan, ou qu’elles offrent des terrains à 1€ pour construire des mosquées…
La gauche baba d’admiration pour un Islam conquérant, incarnant à ses yeux la « nouvelle révolution prolétarienne », souhaite nous voir perdre nos racines en tentant de nous faire ingurgiter que « tout est mieux ailleurs ». On a même été jusqu’à inventer de toute pièce un « art de l’Islam » pour créer un département au Musée du Louvre !
Et pour ne jamais nommer le mal qui ronge la France, quand on parle d’antisémitisme on accuse le FN mais ce n’est pas le FN ni l’extrême droite qui tue à Toulouse ou à Bruxelles, qui lance des grenades à Sarcelles ou tente de faire un pogrom à la Synagogue de la Roquette, qui viole, agresse, poignarde  des Juifs en France. Ce sont bien des islamistes et les français ne sont pas aveugles.
Si je respecte les croyances d’autrui, je ne veux pas qu’on m’impose une culture et une civilisation qui m’est étrangère et à laquelle je n’adhère pas.
Etre Juif et sioniste c’est être fier de ses origines, de sa foi, de son histoire et se battre pour son peuple.
Qui mieux qu’un Juif sioniste pour soutenir ses amis Chrétiens face à ces attaques de leurs origines, de leur foi et de leur histoire ?

jeudi 11 décembre 2014

Netanyahou face aux ennemis d’Israël


Israël entre donc en campagne électorale, moins de deux ans après les dernières élections.
Une large part des médias israéliens sont vecteurs d’une hostilité à Binyamin Netanyahou, et imprégnés de l’espoir qu’il sera battu. Des dossiers accusateurs vont sans aucun doute se multiplier. La gauche israélienne va faire feu de tout bois et elle a d’ailleurs commencé ses grandes manœuvres. Les médias occidentaux ne seront pas en reste, les dirigeants politiques européens et américains non plus. On réfléchit ouvertement à la Maison Blanche à la façon dont il serait possible de déstabiliser le Premier ministre israélien, et de parvenir à un résultat qu’il a été impossible d’obtenir depuis janvier 2009 et l’arrivée de Barack Obama au pouvoir. Un projet de sanctions contre Israël semble être à l’étude, et ceux qui soutiennent ce projet disent que, dans le passé, il a été possible de « tordre le bras » à Israël et de faire tomber un Premier ministre. Nombre sont ceux, dans l’entourage d’Obama, qui répondent que cette fois, quelles que soient les manœuvres américaines, la torsion du bras ne fonctionnerait pas et la chute ne serait pas an rendez-vous.
De fait, l’électorat israélien a glissé peu à peu, au cours des vingt dernières années, vers la droite de l’échiquier politique. La gauche semble forte encore, mais durablement minoritaire. Pour l’être un peu moins, elle a contribué à l’émanation de partis centristes dont la durée de vie a été assez éphémère. Lors des dernières élections, deux partis de ce type ont fait leur émergence : Hatnua de Tzipi Livni, qui ne se sauvera de la disparition totale qu’en se dirigeant vers une fusion aux allures d’opération de sauvetage avec les Travaillistes, et Yesh Atid, de Yair Lapid, qui ne se porte pas très bien, malgré l’arrogante prétention de ce dernier à vouloir devenir le prochain chef du gouvernement. Le précédent parti centriste, Kadima, fut puissant : le temps d’un désastre, le retrait de Gaza. Il n’en reste plus rien ou presque. Il n’en restera plus rien du tout bientôt. Le glissement vers le centre d’Avigdor Liberman (et le fait qu’il ait été le chef de file de l’attaque contre le quotidien conservateur Israel Hayom) risque de lui coûter cher. Tout cela n’empêche pas un transfuge du Likoud, Moshe Kahlon, de vouloir faire un petit tour du côté du centre aujourd’hui : semble-t-il au côté de Liberman.
Ce glissement vers la droite est un mystère pour nombre d’observateurs, une source de consternation pour nombres de soutiens factices d’Israël, et une source de détestation anti-israélienne de plus pour les ennemis d’Israël.
Le mystère auquel nombre d’observateurs semblent confrontés n’en est pas un : la majorité du peuple israélien veut la paix, mais pas le suicide, et cette majorité discerne dès lors qu’il n’y a strictement rien à attendre de la part des dirigeants « palestiniens », sinon des mensonges, des perfidies, des meurtres, des attentats et des mauvais coups. Elle discerne dès lors que le discours de la droite est plus lucide que celui de la gauche, qui semble déconnectée de la réalité, voire dangereusement délirante.
La consternation des soutiens factices d’Israël montre qu’ils sont effectivement des soutiens factices : comment peut-on prétendre soutenir Israël en imaginant qu’on comprend mieux la situation d’Israël que les habitants d’Israël eux-mêmes et en tenant des discours aussi déconnectés de la réalité que la gauche israélienne ?
La détestation des ennemis d’Israël ne peut qu’être plus grande lorsqu’Israël est dirigé par des gens qui résistent aux tentatives de détruire Israël que lorsqu’Israël est dirigé par des idiots utiles qui semblent téléguidés par les ennemis d’Israël eux-mêmes.
Il est dès lors vraisemblable que Binyamin Netanyahou sera reconduit une nouvelle fois dans ses fonctions de Premier Ministre.
Il est vraisemblable qu’en dissolvant la Knesset, il a surtout voulu se débarrasser des éléments « centristes » de sa coalition, qui vont se retrouver dans l’opposition, à côté de la gauche et de l’extrême-gauche.
Il est vraisemblable que le prochain gouvernement israélien repose sur une majorité constituée du Likoud, du parti HaBayit HaYehudi de Naftali Bennett, et des partis religieux.
Ce gouvernement, on peut le penser, sera à même d’être ce qu’il devra être : un gouvernement de combat, et, au vu de la situation régionale et des manœuvres « palestiniennes », un gouvernement de combat est nécessaire.
Ce gouvernement ne plaira pas du tout aux ennemis et aux soutiens factices d’Israël. Il ne plaira pas du tout non plus aux dirigeants politiques et aux tenants des grands médias européens et américains. Mais il ne sera pas constitué pour plaire à tous ces gens, mais pour assurer la défense, la sécurité et la prospérité d’Israël.
Et je suis certain qu’il y parviendra aussi bien que possible dans les circonstances présentes.
J’ajouterai, à l’attention de ceux qui diraient que Binyamin Netanyahou n’a pas de bilan à présenter, qu’ils se trompent.
Avoir résisté aux manœuvres de l’administration Obama depuis six ans a demandé une intelligence diplomatique et une ténacité rares. Netanyahou a aussi libéralisé l’économie israélienne et a permis d’en faire pleinement le « pays start up ».
J’aurais, en tant qu’ami d’Israël souhaité que la libéralisation soit plus poussée encore, mais le pays vient d’un long passé socialiste dont les conséquences ne peuvent s’effacer aussi vite.
J’aimerais que l’immobilier soit libéralisé et donc moins cher, mais le fait qu’il y ait beaucoup de demandes et pas assez d’offres a des conséquences. Libérer l’offre impliquerait de pouvoir construire davantage, en Judée-Samarie, par exemple.
J’aimerais qu’il y ait moins de dépenses militaires, donc moins de taxes, et à terme, moins de pauvreté, mais Israël ne peut baisser la garde, c’est une évidence, et si le monde occidental cessait de subventionner le djihadisme « palestinien », ce serait une contribution positive : mais le monde occidental continuera de subventionner le djihadisme « palestinien ».
J’aimerais qu’Israël en finisse avec le danger nucléaire iranien, mais Obama n’a, sur ce point, cessé de trahir Israël.
J’aimerais qu’une annexion de l’essentiel de la Judée-Samarie s’opère, façon Naftali Bennett, ou façon Caroline Glick, voire façon Martin Sherman, mais avec un Président tel qu’Obama, les circonstances n’étaient sans doute pas propices.
J’aurais aimé que Binyamin Netanyahou ne mette pas le doigt dans l’engrenage de la « solution à deux Etats ». Mais je sais que l’Autorité Palestinienne ne renoncera pas au retour des « réfugiés » et ne reconnaîtra pas Israël en tant qu’Etat juif. Dès lors, l’engrenage n’avancera pas. Malgré les votes de parlements en Europe.
Chaque critique que je pourrais adresser à Binyamin Netanyahou tombe sitôt je l’examine.
Binyamin Netanyahou a contre lui la gauche israélienne, les médias israéliens, les ennemis et les soutiens factices d’Israël, les dirigeants politiques et les tenants des grands médias européens et américains. Cela fait beaucoup de monde. Et il tient. Lorsqu’il parle, je lui trouve des accents d’homme d’Etat qui le placent à mes yeux à la hauteur d’un Winston Churchill. Je l’ai déjà dit. Je tenais à le redire et à lui rendre hommage une fois encore.

Terrorism

Terrorism is a complex phenomenon—in its motivations, its modus operandi, and its outcomes. In addition to attributes that are common to ter...