La ville de Bezons, cité banlieusarde d’obédience communiste, a fait citoyen d’honneur un terroriste palestinien emprisonné en Israël, Majdi Ihrima Al-Rimawi. Le 13 février 2013, la famille du prisonnier était en ville pour une belle cérémonie, racontée dans le bulletin municipal (p 9).
Dominique Lesparre, le maire et
conseiller général PC, dans son discours d’introduction, a parlé d’un
acte « fort et sans équivoque » contre la « colonisation ». Dans le
journal de Bezons, Majdi Al-Rimawi est présenté ainsi: « Son crime ?
Défendre sa ville et ses habitants, réclamer l’application du droit
international pour rendre à la Palestine ses frontières de 1967, telles
que reconnues par l’ONU (Organisation des Nations Unies), et sa
capitale, Jérusalem-Est. Pour cela il a été condamné en 2002 à
perpétuité… plus 80 ans ! »
Bien. Il ne manque
d’un détail dans cette histoire. Majdi Ihrima Al-Rimawi est bien
emprisonné et condamné (en fait en 2008), mais pour avoir conçu et
organisé, en 2001, l’assassinat du ministre israelien Rehavam Zeevi,
abattu par un commando du FPLP (nationaliste et révolutionnaire) dans un
hôtel de Jérusalem. C’est un peu plus concret que la défense d’une
ville et de ses habitants, mais ce petit éclairage ne sera pas porté à
la connaissance des gens de Bezons par leur aimable et solidaire
municipalité. Donc des menteurs, ou des imbéciles, qui ne savent pas qui
ils parrainent, ou qui le masquent.
C’est dans ces
conditions que le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme a
porté plainte contre la mairie et a demandé l’annulation de cette
nomination et le retrait de la plaque en l’honneur de ce terroriste. Je
jugement est tombé le 19 décembre:
Article 1er: la délibération du 13 févier 2013 du conseil municipal de Bezons et la décision apposant une plaque commémorative au nom de M. Madji Al Rimawi devant l’hôtel de ville sont annulées.Article 2: Il est enjoint à la commune de Bezons de retirer la plaque commémorative au nom de M. Majdi Irhima Al Rimawi située devant l’hôtel de ville, dans un délai d’un mois à compter de la notification du présent jugement.
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