Entre la motion de reconnaissance de
l’« Etat de Palestine » présentée à l’assemblée par les socialistes et
les déclarations de la ministre des affaires étrangères européenne, que
veut l’Union Européenne, que veut donc la France, leader de la
diplomatie européenne, en reconnaissant cet Etat fantomatique et en
l’assortissant d’un diktat d’autant plus brutal qu’il fait planer la
menace d’un boycott progressif d’Israël qui le mettrait au ban de la
planète à l’instar d’un Etat voyou, un traitement ignominieux que la
« vertueuse » Europe n’applique à aucun autre Etat ?
Que cherche-t-elle en engageant Israël
dans une impasse suicidaire qui verrait les katiouchas de cet Etat
croupion, forcément irrédentiste et terroriste, tenir en respect la vie
civile dans le corridor de Jérusalem, l’aéroport de Lod et toute la
mégapole côtière ?
A réduire sa souveraineté à quémander la protection et la mansuétude de la si « vertueuse Europe » ?
Que cherche-t-elle en prônant la
redivision de Jérusalem, en accusant le peuple juif d’être un colon dans
Jérusalem, en se cachant que l’« esplanade des mosquées », c’est le
Mont-du-Temple, seule raison d’être de ces mosquées ?
Sinon humilier la dignité du peuple juif qui était prince à Jérusalem quand les Européens vivaient dans les forêts ?
Que s’acharne-t-elle à obtenir en rejetant les responsabilités de l’agression sur ceux qui en sont l’objet ?
Que cherche-t-elle à promouvoir en
accusant Israël d’un « péché » congénital, celui d’exister sur la terre
que l’univers entier, y compris l’islam, assimile au pays des Enfants
d’Israël ?
Quelle « démocratie » défend-t-elle,
elle qui se gargarise de ce mot à longueur de temps, en soutenant
financièrement à bout de bras, un pouvoir palestinien corrompu et qui ne
tiendrait pas un jour sans l’argent européen ?
Où est le « peuple en danger » face à
une société palestinienne dont tous les organes célèbrent
quotidiennement le meurtre des Juifs dans le plus pur antisémitisme ?
Que veut-elle en ramenant tous les
problèmes du monde, la violence permanente qui émane du monde
arabo-musulman à l’encontre de toute la planète, au problème palestinien
et à la faute d’Israël ?
Quel ressentiment la ravage-t-il dans son exaltation obsessionnelle de la cause palestinienne ?
Nous savons que cette Europe
narcissique et ethnocentrique cultive une morale frelatée, que les
pétrodollars du Qatar, celui-là même qui la combat en Afrique et en
Irak, l’ont corrompue, que sa compromission avec l’Organisation de la
Coopération Islamique à l’ONU et ailleurs, a engagé les sociétés
européennes dans un parti-pris pour la cause islamique, que le Dialogue
Euro-arabe, d’après le premier choc pétrolier, en 1973 a fait d’elle le
champion de la cause palestinienne, que la morgue qu’elle manifeste à
Israël est avalée devant la colonisation turque de Chypre, l’annexion du
Sahara occidental par le Maroc, l’esclavagisme du Qatar et de l’Arabie
Saoudite, le terrorisme palestinien.
Nous connaissons son silence hier sur le génocide au Soudan, sa complicité dans le génocide du Rwanda… « Droits de l’homme » ?
Certes, cette Europe-là ne peut que
haïr Israël qu’elle perçoit comme la quintessence de ce qu’elle n’a pas
la force d’être : Assumer son identité, cultiver sa personnalité, avoir
un visage face aux autres. Et inutile de se cacher qu’une partie de
l’élite israélienne partage ce penchant suicidaire.
Au sommet de l’Union Européenne, c’est
le néant, depuis que ce nouvel empire se soit dénié ses racines
culturelles, évidentes aux yeux de 20 siècles d’histoire, depuis qu’il a
eu la faiblesse de se croire incarner le « droit international », les
« droits de l’homme », faisant de son néant une occasion d’inflation
narcissique, l’autorisant à intervenir sur la planète et à s’ériger en
tribunal des peuples. Faisant d’une démission existentielle une
célébration !
Mais cette Europe qui se croit incarner
les droits de l’homme est un facteur de guerre objectif, à la politique
aveugle et incompétente. La tartarinade libyenne a détruit en Afrique du
centre et du nord l’ordre qui jugulait un terrorisme omniprésent et qui
menace maintenant toute l’Europe occidentale. Ses interventions à la
remorque de la politique décliniste d’Obama, cette croyance stupide en
l’exportation de la démocratie ont détruit totalement la structure du
Moyen Orient. Les populations civiles, les alliées naturelles de
l’Occident, peuvent bien crever ensuite !
L’Europe « humaniste » ne fait pas de service après-vente !
Son soutien aux Frères Musulmans, à la
Turquie califesque ouvre les portes des pays européens aux ravages de
l’islamisme. En empêchant Israël d’éliminer le Hamas, elle l’a condamné à
rejouer la même guerre tous les deux ans et exposé la société
israélienne au meurtre permanent. Et cette Europe-là tolère en son sein
un antisémitisme structurel, qu’elle ne peut combattre parce qu’elle a
créé les conditions de son développement
Que veut l’Europe ?
C’est une sorte de vengeance
métaphysique qui se trame, inspirée d’un fond archéo-chrétien qui ne
peut tolérer que l’Israël éternel se lève à nouveau et à Jérusalem ; qui
veut le rabaisser, le condamner à une situation stratégique précaire,
le vouer à une adversité permanente, piétiner sa souveraineté.
L’Union Européenne se livre à une guerre
de religion contre Israël et elle fait tout pour l’exciter en Islam.
Avec le « peuple palestinien » elle a trouvé un substitut à Israël qui
lui permet de réinventer la théologie de la substitution. Ce qu’elle
veut faire avec la reconnaissance du pseudo-Etat de Palestine (sans
frontières, sans institution, sans économie viable, sans antécédents
nationaux et étatiques sur cette terre et en dépit de ce que dit le
droit international en matière de reconnaissance des Etats) c’est tout
simplement substituer déjà ce peuple récemment inventé au peuple juif
sur la terre de ses ancêtres. Elle donne consistance à un fantôme en
lieu et place d’Israël. Et pour ce faire elle tourne en dérision le
droit international, elle trahit ses propres traités qui voulaient que
cela ne se fasse que dans le cadre des « Accords d’Oslo ». Elle
précipite en toute conscience Israël dans une tourmente mortelle.
Alors une question se pose : L’Europe en a-t-elle fini avec l’extermination des Juifs entamée au XX° siècle ?
Car c’est ce à quoi elle voue aujourd’hui le peuple juif !
L’Union Européenne dans son délire
mégalomaniaque a, semble-t-il, une « doctrine » pour les Juifs qui
définit ce qu’ils doivent être. Ses ratiocinations sur la circoncision,
la cacherout, l’antisémitisme, le tout couché dans des « normes »
européennes, sa politique israélienne, son discours sur ce que doit être
Israël, le financement d’une nuée de ONG israéliennes destinées à
subvertir du dedans la souveraineté du peuple israélien, tout cela nous
montre bien que l’objectif de l’Union Européenne c’est d’empêcher que
l’État d’Israël soit un État souverain, d’amoindrir sa capacité de
résistance stratégique face à son ennemi, d’exposer les Juifs de toutes
parts à l’adversité. Faire d’Israël, en somme, ce qu’elle voudrait qu’il
soit, dans sa grande « mansuétude » : Le camp humanitaire des réfugiés
de la Shoah…
Juifs réveillez-vous ! Votre silence est
une complicité. C’est maintenant que se joue l’avenir d’un peuple juif
souverain qui déjouera la catastrophe qu’on lui programme
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