dimanche 21 décembre 2014

Comment l’Union Européenne soutient la dictature arabe-palestinienne

Ces parlements européens ferment également les yeux sur le fait que, sous « l’Autorité palestinienne » en Judée et Samarie et du Hamas dans la bande de Gaza, il n’y a aucun respect de l’état de droit, la liberté d’expression, la transparence ou la responsabilité. Ces parlementaires occidentaux agissent en fait contre les intérêts des arabes-palestiniens, qui n’espèrent manifestement pas une autre dictature corrompue dans le monde arabe.
- « La situation en ‘’Palestine’’ n’est pas du tout conforme avec la démocratie ou l’état de droit… Réveillez-vous et regarder la perte des droits, la Loi et la sécurité. » — Freih Abou Medein, ancien ministre de la Justice de l’Autorité palestinienne.
- « Abu Mazen [Mahmoud Abbas] veut avoir tous les pouvoirs dans ses mains et dans celles de ses fidèles. Il agit de manière dictatoriale et veut prendre le contrôle de tout, surtout des finances. » — Yasser Abed Rabbo, Secrétaire général de l’OLP.
Ne pas fermer les yeux sur les violations des droits de l’homme, mais aussi des agressions sur la liberté d’expression, le pouvoir judiciaire et le système parlementaire dans les territoires sous contrôle arabe-palestinien, les parlements occidentaux ouvrent la voie pour une création d’un Etat voyou appelé « Palestine ».
Les parlements européens qui se précipitent pour reconnaître un « État palestinien » ne tiennent pas compte du fait que les arabes-palestiniens sont privés d’un Parlement qui ne fonctionne plus depuis sept ans.
Le Parlement arabe-palestinien, connu comme le Conseil législatif palestinien [PLC], est paralysé depuis 2007, quand le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza et expulsé l’autorité palestinienne [PA] violemment.
Ces parlements européens ferment également les yeux sur le fait que, sous « l’Autorité palestinienne » en Judée et Samarie et le Hamas dans la bande de Gaza, il n’y a aucun respect pour la primauté du droit, la liberté d’expression, la transparence ou la responsabilisation.
Cette semaine, le Parlement européen a également adopté une résolution reconnaissant un « État palestinien » en principe. Un total de 489 députés européens ont voté en faveur, tandis que 88 autres étaient contre.
Ironie du sort, le vote du Parlement de l’Union européenne a coïncidé avec une vague de répression sans précédent par les dirigeants de « l’Autorité palestinienne » sur le Conseil législatif palestinien et de son Secrétaire général, Ibrahim Khraisheh, à Ramallah.
Le Président de l’AP Mahmoud Abbas a ordonné l’arrestation de Khraisheh pour avoir prétendument critiqué le « premier ministre » Rami Hamdallah.
À la suite de vives protestations par les dirigeants des différentes factions arabes-palestiniennes, qui a décrit la décision comme une violation flagrante de la liberté d’expression, Abbas a été contraint de faire machine arrière.
Mais pour Abbas, ce n’était pas la fin de l’histoire. Après avoir annulé l’ordre d’arrestation contre Khraisheh, Abbas a dépêché des policiers au bâtiment du Parlement à Ramallah pour empêcher le haut fonctionnaire d’entrer dans l’enceinte du Parlement. La présence des policiers à l’entrée principale du Parlement a attiré de vives accusations de beaucoup d’arabes-palestiniens.
Khraisheh a été démis de son poste parce qu’il avait osé critiquer le gouvernement palestinien d’arrêter Bassam Zakarneh, chef du Syndicat des employés du public sur la rive occidentale. Beaucoup d’arabes-palestiniens ont également dénoncé l’arrestation de Zakarneh comme une attaque aux droits des travailleurs et une tentative d’intimidation.
Mais le Parlement de l’Union européenne et des autres parlements qui ont voté en faveur de la reconnaissance d’un « État palestinien » ne voient pas d’un besoin de commenter les mesures d’Abbas contre le PLC et un de ses hauts fonctionnaires. Les parlementaires de l’UE qui ont voté en faveur de l’État palestinien ne sont très probablement pas au courant de ce que l’ancien ministre de la Justice de l’autorité, Freih Abou Medein, avait à dire sur l’Etat de droit dans « l’Autorité palestinienne ».
Abu Medein a dressé un tableau sombre de ce à quoi pourrait ressembler le futur « Etat palestinien ».
Dans un article accablant qu’il a publié la semaine dernière, Abu Medein a écrit : « La situation en Palestine n’est pas conforme du tout avec la démocratie ou l’état de droit, parce que la mentalité palestinienne est trop grossière pour faire face à la transparence de la Loi et ses dispositions et  régulateurs. »
L’Attaque cinglante de Abu Medein, qui est dirigée d’abord contre Abbas, et qui s’est terminée par un appel aux arabes-palestiniens à « se réveiller et voir la perte du droit, des droits et de la sécurité » dans les zones contrôlées par « l’Autorité palestinienne » et le Hamas.
L’ex-ministre de la justice de « l’Autorité palestinienne » n’est pas le seul arabe-palestinien en vue qui semble comprendre qu’un « Etat palestinien » dans les circonstances actuelles serait tout sauf démocratique.
Yasser Abed Rabbo, le Secrétaire général de l’OLP qui jusqu’à récemment était considéré comme l’un des hauts confidents d’Abbas, a été cité la semaine dernière, condamnant fermement le système « dictatorial » du Président de « l’Autorité palestinienne ».
Se référant à Abbas par son nom de guerre, Abed Rabbo a déclaré : « Abu Mazen veut concentrer tous les pouvoirs dans ses mains et les mains de ses fidèles. Il agit de manière dictatoriale et veut prendre le contrôle de tout, surtout des finances. Je ne sais pas ce que cet homme veut et pourquoi il se comporte de cette manière. Que se passera-t-il après le départ de Abu Mazen ? »
Les membres du Parlement de Suède, de Grande-Bretagne, de France et du Portugal qui ont voté en faveur de la reconnaissance d’un « État palestinien » ne semblent pas se soucier de leurs collègues arabes-palestiniens, qui ont été privé de mener à bien leurs obligations parlementaires à la suite de la lutte du pouvoir entre le Hamas et la faction du Fatah d’Abbas. Ni qu’ils ne semblent se soucier si l’Etat palestinien sera une autre dictature corrompue où il n’y a pas de place pour l’Etat de droit, la transparence ou la liberté d’expression.
Évidemment, les parlementaires de l’ouest ne voient aucun acte répréhensible ou mal dans les actions de la direction arabe-palestinienne et du Hamas. Ils sont prêts à voter en faveur d’un « Etat palestinien », même s’il ne semble pas qu’il sera dirigé par la démocratie et la transparence.
Ces parlementaires occidentaux agissent en fait contre les intérêts des arabes-palestiniens, qui n’espèrent manifestement pas une autre dictature corrompue dans le monde arabe. Ne pas fermer les yeux sur les violations des droits de l’homme, mais aussi les agressions sur la liberté d’expression, le pouvoir judiciaire et le système parlementaire dans les territoires arabes-palestiniens, les parlements occidentaux ouvrent la voie à la création d’un Etat voyou appelé « Palestine »

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